Le ministère de l'Intérieur a achevé l'élaboration d'un projet dont le dessein est le développement des mécanismes du travail de l'institution sécuritaire. Principalement axé sur l'installation de caméras de surveillance dans le Grand Tunis et quelques régions intérieures, ce projet permettra une mutation dans le travail sécuritaire. Le ministère envisage l'élargissement de ce système sur le moyen et long terme. Le but de ce projet est de rendre accessible aux forces de sécurité un système de surveillance électronique sur le Grand Tunis et d'autres grandes villes, indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué diffusé mardi. Cette surveillance s'étendra principalement sur les entrées, les points stratégiques de chaque ville ainsi que dans les lieux publics et aidera à se prémunir contre d'éventuels crimes et à repérer les mouvements suspects dans les villes frontalières. La mise en place de ce projet connaitra deux étapes: la première consiste dans l'installation d'une salle de contrôle et de 300 points de surveillance dans le Grand Tunis. D'autres villes sont également concernées à savoir Kasserine, le Kef, Jendouba et Sidi Bouzid. 30 points de surveillance dotés de 3 caméras seront installés dans ces villes. Le coût de ce projet est estimé à 09 millions de dinars. La deuxième étape consistera dans l'installation de 30 points de surveillance dans tous les gouvernorats outre l'installation de 100 nouveaux points de surveillance électronique dans le Grand Tunis. Le lancement de ce projet est prévu avant la fin de l'année 2016. Le coût global de ce projet est évalué à 30 millions de dinars.