Le retour des centaines de migrants tunisiens “de Lampedusa” vers leur pays devient l'objet d'un bras de fer entre migrants, associations et Mairie de Paris d'un côté, et l'Etat de l'autre. Le gouvernement accorde 300 euros au titre de l'aide au retour humanitaire à ceux qui repartent volontairement, un dispositif qui s'applique notamment aux Roms. Les Tunisiens réclament 2.000 euros au titre de l'aide au retour volontaire, dont bénéficient les sans-papiers présents depuis longtemps en France. Plusieurs dizaines de migrants ont investi samedi un gymnase du XIème arrondissement de Paris où ils ont reçu l'autorisation de la mairie de rester deux jours. Mercredi, un immeuble insalubre du nord de Paris, appartenant également à la mairie, avait été évacué.