Depuis le début de la principale période annuelle de contamination au virus H7N9 – du début de l'hiver jusqu'au printemps -, 100 décès ont été rapportés en Chine, dont 79 sur le seul mois de janvier, a annoncé jeudi la Commission nationale de la santé et du planning familial. Pour janvier, le nombre de morts dus à la grippe aviaire a donc été multiplié par seize en l'espace d'une année: une progression qui agite le spectre d'une potentielle épidémie de grande ampleur appelée à s'étendre encore davantage. Problèmes respiratoires La Chine a rapporté plus d'un millier de cas d'infection depuis l'apparition du virus chez l'homme en mars 2013 et près de 40% des patients contaminés en sont morts, selon des statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La souche H7N9 de la grippe aviaire, qui peut provoquer de graves problèmes respiratoires, est particulièrement préoccupante car elle ne tue pas les poulets infectés, qui ne développent pas non plus de symptômes. Cela signifie que la propagation du virus est compliquée à déceler avant son contact avec l'homme.