L'image qui a suscité beaucoup d'indignation parmi les tunisiens, et qui et en évidence l'ex-ministre tunisien des affaires étrangères et gendre de Rached Ghannouchi, le président du parti islamiste d'Ennahdha, Rafik Bouchlaka en compagnie d'un député sioniste au cours d'un congrès à Doha, a importuné le parti islamiste qui s'est dépêché par la voix de son porte parole, Imed Khemiri de préciser que Bouchlaka était présent à ce congrès en son nom personnel et en sa qualité d'un centre d'études qatari, et pas en sa qualité de membre d'Ennahdha. Un Reni non convainquant car nous parlons ici, d'u haut dignitaire du parti, gendre du président de ce parti, député du bloc de ce parti et ex-ministre des affaires étrangères de la Tunisie. Autant d'éléments qui mettent à mal le parti Ennahdha et qui ne lui permettent pas de se démarquer aussi simplement de Rafik Bouchlaka, qui va devoir s'expliquer, ainsi que son parti, de ces manœuvres de « normalisation avec l'Etat sioniste ».