Le vice-président du syndicat des magistrats tunisiens, Mohamed Messai, a estimé que le rassemblement protestataire des policiers, lundi devant le tribunal de première instance de Ben Arous, n'est pas une manifestation pacifique garantie ni par la Constitution ni par la loi tunisienne mais d'une opération d'assaut, une agression à l'intégrité du tribunal et une pression directe sur l'autorité du pouvoir judiciaire. Dans une déclaration,mardi à Tunisienumérique, il a affirmé que ces actions sont rejetées étant donné que des armes ont été utilisées ainsi que des équipements de sécurité, des voitures administratives et des uniformes. Ce qui sape l'indépendance du pouvoir judiciaire. Il a souligné la nécessité de mettre fin à ces pratiques afin qu'elles ne se reproduisent plus, appelant à la sécurisation des tribunaux. Il a souligné que ceux qui ont participé à ces pratiques seront poursuivis pénalement. Le magistrat a également affirmé que la libération des agents de sécurité accusés dans l'opération de torture s'est faite en raison de l'absence de preuves suffisantes qui les condamnaient et non à cause de la pression exercée par les agents de sécurité. Déclaration du vice-président du syndicat des magistrats, Mohamed Messai Votre navigateur ne prend pas en charge l'élément audio.