Entrée en fonction officiellement mardi 13 juin, 2017, le corps de police de l'environnement composé de 300 agents, a été équipé de voitures et des conteneurs nécessaires pour commencer leur travail. Il s'agira dans une première phase de procéder à la sensibilisation des citoyens sur l'importance de l'environnement et de la préservation de la nature. Plusieurs citoyens et membres de la société civile se sont félicité de la naissance de ce corps en particulier pour l'élimination des déchets et la résolution de certains problèmes environnementaux. Mais le syndicat des forces de sécurité intérieure ont une opinion différente qui se reflète dans l'opposition à certains des détails relatifs à la création de ce corps. Riadh Rezgui secrétaire général du syndicat national des forces de sécurité intérieure a affirmé dans une déclaration Tunisienumérique que le syndicat de la sécurité intérieure a exprimé son objection par la désignation de cette structure en particulier le mot «police». Selon lui, le mot police est attaché à un agent portant une arme, tout comme il est doté de la police judiciaire à l'instar de la police municipale judiciaire. Rezgui a ajouté que les agents de ce corps ont été recrutés sans recherches sécuritaires, indiquant que beaucoup d'entre eux font partie des Ligue de la protection de la révolution. Le syndicaliste a reproché aux autorités le fait qu'on a donné des uniformes spécifiques à ce corps alors qu'un groupe de sécuritaire dans les administrations ne possèdent pas de tenues. Il a souligné que la création de ce corps pourrait provoquer le chevauchement des rôles entre lui et la police municipale. Déclaration du secrétaire général du syndicat des forces de sécurité intérieure, Riadh Rezgui Votre navigateur ne prend pas en charge l'élément audio.