Ce dimanche, comme tous les dimanches que le Bon Dieu a fait et fera, les infortunés passagers devant embarquer sur le vol Tunisair N° 338 vers Alger, ont dû poireauter des heures durant, dans le hall de l'aéroport de TunisCarthage. Il ne s'agit pas d'un poisson d'avril, puisqu'ils n'en sont pas à leur première mésaventure avec le transporteur national, vu qu'ils sont, pour la plupart, habitués de ce vol, des professionnels qui font le trajet vers Alger, tous les dimanches, premier jour ouvrable de la semaine en Algérie. Ce 1er avril, ils en seront quitte (du moins, ils l'espèrent) avec « juste » quatre heures de retard, pour un vol d'une heure... Il faut être Tunisair pour le faire. Il faut, aussi, reconnaître que la faute n'incombe plus à la compagnie aérienne, mais bien à ses passagers qui n'ont pas retenu les leçons du passé et continuent à choisir ce vol, au lieu de ceux des autres compagnies qui ont, elles, la fâcheuse manie de respecter leur clients.