Le président de l'organisation de protection du consommateur, Slim Saâdallah, a affirmé, ce mardi que les prix trop élevés des œufs qui ont atteint 950 millimes les quatre pièces, a privé le tunisien moyen de la seule source de protéines qui lui restait, vu, a-t-il ajouté, que depuis des années, déjà, la plupart des tunisiens ne pouvait plus se permettre de consommer la viande, le poulet et le poisson. Il a expliqué que cette flambée des prix des produits d'élevage est due, essentiellement à la hausse vertigineuse des prix des fourrages, et que l'Etat est dans l'obligation de trouver une solution pour remédier à cette situation « pathologique ».