Le député Yassine Ayari, égal à sa réputation, n'a pas réagi à chaud, en rapport avec l'histoire des conversations fuitées, supposées entre Maya Ksouri et Nadia Akacha. Il a laissé passer la tempête pour, après, étaler sa vision de la chose. Ayari a pris son temps, puis a publié, sur sa page facebook, sa lecture de ce « non-évènement ». Une lecture qui vaut le détour, et qu'on s'y attarde : Qui tire les ficelles dans l'ombre... Et qui est responsable de ces blocages ? Yassine Ayari a commencé son post en assurant que la seule nouveauté apportée par ces fuites, c'est que Fakhfakh a été voulu comme la suite de ce qu'avait été son prédécesseur, Youssef Chahed. Le principe étant d'opérer une mainmise sur l'Etat, le noyer avec les nominations partisanes et en profiter avec comme d'un butin de guerre. Yassine Ayari a rappelé que Fakhfakh est « LE » responsable de la mort de 9000 tunisiens, par le covid, en ayant, l'été dernier, ouvert les frontières sans exiger de tests PCR, pour les arrivants, et que sa seule « réalisation » a été celle de prélever deux jours de salaires à tous les fonctionnaires. Ayari a ajouté que c'état Taoufik Baccar qui était le conseiller secret de Fakhfakh. Celui-là, même, qu'il a tenté de nommer dans son cabinet et s'est heurté à l'opposition de Kaïs Saïed. Ayari a expliqué qu'il est devenu évident que c'est Kaïs Saïed qui a trahi Elyes Fakhfakh, en annonçant sa démission avant qu'il ne l'ait signée, et que Fakhfakh a été obligé de la signer après coup, et qu'il a été surpris qu'on lui ait retiré sa voiture de fonction. Ayari a ajouté qu'il est devenu acquis que Saïed a, à l'époque, voulu outrepasser ses prérogatives et bafouer la constitution qu'il prétend vouloir respecter. Il a voulu désigner un premier ministre qui agit sous ses ordres, et non pas un chef du gouvernement. Ayari a expliqué que le président essaie, en ce moment, de tout bloquer, parce qu'il a été contrarié dans ses projets par Mechichi qui a refusé de trahir la constitution et être à ses ordres. Ce qui lui a valu d'être accusé d'avoir trahi son bienfaiteur, Kaïs Saïed. Ce qui fait que ce dernier a été obligé de poursuivre ses entorses à la constitution, pour récupérer la main et pouvoir tout contrôler. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!