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Pourquoi l'Ukraine pourrait être "offerte en offrande" à l'ogre Poutine
Publié dans Tunisie Numérique le 04 - 03 - 2022

Dans la tête de Vladimir Poutine… Le président français, Emmanuel Macron, a tenté d'y entrer durant 1h30 de conversation avec le président russe. Il a tenté de lire dans ses pensés, de percer ses intentions réelles au-delà de toutes les horreurs qu'on lui prête. Et manifestement ce que le chef de l'Etat français y a vu l'a terrifié. On nous parle d'un entretien très tendu au terme duquel Macron a asséné "que le pire est à venir". Que feront l'Europe et les Etats-Unis pour tenter physiquement d'arrêter le bulldozer russe lequel a tout bonnement promis d'écraser l'Ukraine ? À priori rien d'autre que ce qu'ils faisaient avant…
De l'aveu même du président français, qui s'est dit "pessimiste" – une posture fataliste et défaitiste très mauvaise pour le moral des Ukrainiens -, Poutine n'a pas bougé d'un iota en dépit de la pluie de sanctions économiques : il veut manger toute l'Ukraine. "Les buts de guerre de Vladimir Poutine n'ont pas changé", a confié Macron, cité par BFM TV hier jeudi 3 mars. Dans cette conversion surréaliste avec le maître du Kremlin, ce dernier a ressorti son argument complètement bidon – même lui le sait, mais il le faut bien pour justifier l'injustifiable : Il veut "dénazifier" l'Ukraine, une nation qui rappelons-le est dirigée par un homme de confession juive…
D'après le compte rendu du palais de l'Elysée, Macron lui a rétorqué "tu commets une grave erreur : l'Ukraine n'est pas un régime nazi, c'est un mensonge (…) Tu te racontes des histoires…". Puis sont venues les conditions posées par Moscou pour arrêter cette guerre que Poutine a décidé seul, contre vents et marées, des conditions qui sont les mêmes depuis le début et que l'Occident juge toujours "inacceptables"…
"Si Vladimir Poutine décide de faire autrement, une autre voie est possible", indique la présidence de la République. Il faut reconnaître que Macron, avec sa casquette de président du Conseil de l'Union européenne, est allé au charbon, jusque chez Poutine, avec les déconvenues que l'on sait. Tout cet activisme n'a rien donné, même au prix de l'humiliation suprême d'une rencontre de la paix que Paris a annoncée et qui a été aussitôt démentie par Moscou…
Macron a tout tenté, jusqu'à cette dernière conversation téléphonique. Il a tout tenté sauf envoyer des troupes pour défendre physiquement les Ukrainiens, et manifestement ni lui ni le président américain, Joe Biden, ne sont disposés à le faire. Et pire : Même les sanctions économiques ne sont pas à leur maximum puisque jusqu'à maintenant les Occidentaux n'ont pas fermé le robinet des hydrocarbures, dont ils ont grandement besoin, ce qui permet à Poutine d'avoir encore de confortables revenus…
"L'intuition" du président français est que le cataclysme guette "compte tenu de ce qu'a dit Vladimir Poutine au Président de la République", alerte l'Elysée. "Vladimir Poutine est déterminé à poursuivre son opération jusqu'au bout (…). Nous allons durcir les sanctions afin de faire changer le calcul de Vladimir Poutine et des gens de son entourage", ajoute la présidence française…
Les choses sont claires, Européens et Américains continueront de faire ce qu'ils faisaient jusqu'ici : sécuriser le terrain de jeu de l'OTAN (des troupes de plus en Pologne et en Allemagne et ailleurs, là où il ne se passe rien) ; envoyer de l'aide militaire mais qui ne pèsera pas vraiment sur le cours des événements (pas d'avions de combat, pas d'artillerie lourde…) ; renforcer à la marge les sanctions, mais là aussi on est presque au bout de ce qui peut être fait, etc. C'est presque du cosmétique au regard de la gravité de la situation…
Tout se passe comme si l'Occident, tétanisé et terrorisé par ce que l'ours blessé Poutine – blessé dans son orgueil – est capable de faire, priait pour que l'Ukraine tombe vite, pour qu'on en finisse rapidement et qu'on ouvre illico le chapitre des négociations avec l'ogre russe. Cela aurait l'avantage de débarrasser l'Union européenne de toutes ces demandes d'adhésion qui affluent (Ukraine, Géorgie…) et dont ils ne veulent pas vu tous les problèmes géopolitiques que ça pose ; cela débarrasserait aussi l'Europe et les USA de tous ces dossiers d'intégration truffés de piège pour des pays de l'OTAN émoussés par leur prospérité et le confort douillet du développement, et qui veulent tout sauf des frictions avec la Russie ou la Chine
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