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Projet de modernisation du Code des changes : Le dialogue, seul antidote à la sourde oreille bureaucratique
Publié dans Tunisie Numérique le 01 - 03 - 2023

Chacun prêche pour sa paroisse. Tel est le constat qui se dégage des « fuites » de la réunion, dite atelier de travail autour du « projet de loi relatif aux transactions financières avec l'étranger et le code des changes », organisée le samedi 25 février 2023 à Carthage par la Présidence du Gouvernement. Louable initiative, mais dont la coordination aurait pu être meilleure. Surtout sur le volet de la communication.
Les médias n'ont pas été conviés à cette présentation. Rien de nouveau sous le soleil du Gouvernement. Mais, une pareille participation aurait pu permettre au Gouvernement d'expliquer mieux et plus sa stratégie quant à ce projet de modernisation de loi relatif aux transactions financières avec l'étranger et le code des changes. Surtout d'éviter les bruits de couloirs, les fuies ou intox qui ont alimenté médias et réseaux sociaux suite à cette rencontre-débat.
Un clash BCT- ministre de l'économie et de la planification ?
Justement, débat y a eu ! Chacun est allé de son analyse. Il faut dire que les intérêts des autorités et des opérateurs convergent. Parfois, ils sont diamétralement opposés. Quelque part, c'est compréhensible. Mais quid des positions des autorités elles-mêmes ?
On nous parle d'un échange houleux entre Samir Saïed et Marouane Abassi, respectivement, ministre de l'Economie et de la planification et gouverneur de la Banque centrale Tunisie (BCT). Officiellement, mais pas encore publiquement, cet incident a été démenti.
Que nenni ! Il n'y a pas eu de clash, relève notre source présente à cette réunion. Elle précise qu'il s'agit de propos sortis de leur contexte, voire-même de propagation de faits inexacts.
Ce n'est pas le plus important dirons-nus ! Cependant, cela reflète surtout une insuffisance au niveau de la gouvernance de ce projet où l'on constate la multiplication des intervenants (ministères des Finances, ministère de l'économie et de la planification ou BCT...).
Gouvernance du projet : la Kasbah doit trancher !
Pour remédier à ce genre d'incompréhensions et donc de « bad buzz », il faudrait mettre de l'ordre. Car, dans ce tournant important et insolide, chacun essayera de préserver ses « acquis » et notamment l'autorité que lui confère l'application des dispositions de l'actuel code sinon les nouvelles responsabilités qui vont lui tomber dessus avec la version projetée.
Or, ce dont on est certain, c'est que ce projet a été intégré dans la batterie des réformes présentée par la Tunisie au Fonds Monétaire International (FMI).
De ce fait, c'est à la Présidence du Gouvernement de trancher. Fermement ! Donc designer un chef de file.
Pour voir le côté plein du verre ; l'initiative de l'atelier de travail du 25 février est louable. Car, elle a officiellement ouvert le débat sur un Code des changes obsolète et contraignant. Un échange avec les opérateurs qui sont et seront les premiers à être impacté par les anciennes ou nouvelles dispositions. L'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) a été représentée par son Président, M. Samir Majoul, et à ses côtés des représentants du secteur privé, des startups et des organisations professionnelles. Quid de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect) et surtout de Union générale tunisienne du travail (UGTT) ? espérons qu'il ne s'agit que d'une simple omission.
« La BCT est enfin sortie de sa ''confort zone'' » ?
Lors des interventions notables de cet après-débat serait celle de M. Karim Jouini, cofondateur et président-directeur général de la startup tunisienne Expensya.
Sur sa page Facebook, il relève, pèle-même, que ce débat est « historique », que « la BCT est enfin sortie de sa ''confort zone'' » et que le « partage des contraintes incombe à toutes les parties ».
Cependant, certains points négatifs apparaissent. Selon Karim Jouini, le premier draft de la loi « a déçu sur plusieurs axes » notamment aux niveaux des sanctions « de nature à dissuader l'investissement avant qu'il n'ait lieu », dit-il. Il finit par relever que le fait de « simplifier les transactions l'international allégera la crise et non l'alourdir ».
Il finit par conclure qu'une « V2 est en préparation » et que « tout l'écosystème reste mobilisé ».
Ce qui ressort des propos de l'ingénieur informatique, c'est surtout le besoin de se concerter davantage et de se rapprocher au mieux des contraintes de l'administration et des aspirations légitimes des opérateurs économiques ou des attentes des jeunes générations d'entrepreneurs qui n'ont de limites que cette bureaucratie étouffante.
Le dialogue est nécessaire.
La coordination est primordiale.
La bonne gouvernance est vitale.
La communication l'est autant pour éviter un dialogue de sourds.
A bon entendeur !




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