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La France de 2027, celle de Marine Le Pen et Gérald Darmanin : Sarkozy se lâche
Publié dans Tunisie Numérique le 18 - 08 - 2023

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy n'est pas très bavard sur ses sorties de route qui lui ont valu une cuisante défaite aux élections de 2012 – battu par François Hollande -, sans parler du record de procès et condamnations qu'il déteint sous la 5ème République. Mais quand il s'agit de parler des autres acteurs de la scène politique Sarkozy déballe sans se faire prier. Son livre intitulé "Le Temps des combats" fait grand bruit, et pas que pour ses propos choc sur la Russie et l'Ukraine…
Dans cet ouvrage qui survole les années Sarkozy – de 2009 à 2011 – à l'Elysée l'ancien chef de l'Etat évoque l'élection présidentielle de 2027. Sans surprise c'est le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qui a les faveurs de l'ancien président. Rappelons que lui aussi occupa ce poste, de 2005 à 2007. Mais ce n'est pas son seul point commun avec l'actuel ministre, il y a aussi le caractère bien trempé et ce style décomplexé, sur tous les sujets. Et d'ailleurs Darmanin n'a jamais caché son administration pour Sarkozy, qui fut son mentor quand il était le patron de la droite, Les Républicains (LR).
En 2016 Darmanin a flairé le naufrage politique de son parti et quitta le navire, après la présidentielle de 2017 il migra vers Emmanuel Macron. Mais manifestement Sarkozy ne lui en veut pas, il a fait pire à celui qui l'a mis en selle, feu l'ancien président Jacques Chirac, qu'il a lâché pour soutenir le Premier ministre de l'époque, Edouard Balladur, à la présidentielle de 1995.
Mais la grande révélation du livre de Sarkozy c'est bien les bons mots en direction de la cheffe de file du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, qui a réussi là où son père Jean-Marie avait échoué en brillant aux législatives de 2022, avec tout de même un imposant groupe de 89 députés à l'Assemblée nationale…
L'ancien chef de l'Etat dit de Marine Le Pen qu'elle a "beaucoup progressé!". "Elle connaît mieux ses dossiers et sait les exposer avec davantage de calme, de force et de modération. Je n'ai jamais aimé sa diabolisation", ajoute-t-il. "Comment d'ailleurs dans le même temps, l'accuser de ne pas être républicaine et de l'autoriser à présenter des candidats jusqu'à obtenir 89 députés?" interroge Sarkozy au sujet de Marine Le Pen.
L'ancien président de la République est allé jusqu'à dire que c'est au RN que revenait la présidence de la Commission des finances au Parlement. "Le groupe le plus important de l'opposition à l'Assemblée nationale est le Rassemblement National. Qu'on l'aime ou pas!", lâche Sarkozy.
Autre sujet du livre de l'ancien locataire de l'Elysée : l'actuel occupant, Emmanuel Macron. Sarkozy est revenu sur le soutien public qu'il lui a accordé à la présidentielle de 2022. "Je ne regrette pas cette décision. Je la renouvellerai même, si j'avais à le faire. Mais je veux préciser qu'elle ne valait pas une adhésion fanatique à tout un bilan, qu'elle ne marquait pas un enthousiasme enflammé pour la personne du président sortant", confesse l'ancien président.
Il a été beaucoup moins tendre avec la candidate de son camp, LR, Valérie Pécresse, que d'ailleurs il avait désavouée pour le scrutin de 2022. Sarkozy a confié que soutenir Macron à la place de Pécresse fut "un déchirement". "Mais après avoir eu plusieurs entretiens avec celle-ci, j'ai compris que cette possibilité n'était pas envisageable, non pour moi, mais pour notre pays", a-t-il argué…
"Quelle que fut sa bonne volonté, elle n'était pas prête. Elle n'avait ni l'équipe ni la maturité pour affronter une telle épreuve. La barre était trop haute, comme le résultat l'a montré. Je pensais que ce serait une catastrophe. Ce fut un désastre!", a écrit Sarkozy dans son livre. Des propos cinglants que la présidente de la région Île-de-France ne pardonnera jamais…
Mais alors qui pour sortir la droite de sa léthargie ? Sarkozy est d'avis qu'Eric Ciotti, à la tête de LR, "n'a pas manqué d'énergie et de courage ces derniers temps". Laurent Wauquiez, un des ténors de la droite, fait aussi partie de ses champions. L'ancien président de la République "n'a pas changé d'avis": "[Je l'ai] toujours considéré comme l'un des plus brillants de sa génération. (…) lui maintenant de savoir se mettre en danger en sortant de sa zone de confort"…
Ce n'est un secret pour personne : Sarkozy n'aime pas beaucoup le patron de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, qui d'ailleurs le lui rend bien. "Faire le choix de l'extrême gauche, quel que soit par ailleurs le talent de son leader Jean-Luc Mélenchon, c'était renouer avec les pages les plus violentes de notre histoire, la Commune, la Terreur", a dit dans son livre l'ancien chef de file de la droite.
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