Le trafic des trains a repris progressivement à partir de la nuit de dimanche 25 décembre 2011, après le sit-in observé, depuis samedi à 20H00, par les conducteurs et les contrôleurs de train. Ce mouvement de protestation intervient en réaction contre les déclarations de l'un des directeurs de la Société nationale des chemins de fer Tunisiens (SNCFT) dans lesquelles il a imputé l'entière responsabilité du déraillement, samedi 24 décembre 2011, du train de marchandises à Bouargoub aux conducteurs, déraillement qui a provoqué la mort du conducteur et son assistant. Sassi Mechichi, responsable des conducteurs de trains à Tunis, a indiqué qu'un accord a été conclu, au cours d'une réunion, tenue, dimanche après-midi, entre les représentants des sit-ineurs et le nouveau ministre du transport, Karim Harouni, sur la garantie de la reprise du trafic ferroviaire. Le ministre a affirmé, lors de cette réunion, que les revendications des protestataires seront placées au premier rang des dossiers à examiner par le nouveau gouvernement et qu'une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du déraillement du train à Bouargoub. Ces revendications consistent essentiellement en l'amélioration des conditions de travail et en le remplacement de certains responsables de la SNCFT.