L'Université de Windsor, située dans la province de l'Ontario au Canada, a annoncé qu'elle avait conclu un accord avec ses étudiants, qui occupaient le campus depuis mai dernier en solidarité avec la Palestine et en opposition à la guerre israélienne à Gaza. L'accord stipule que les revendications des étudiants seront satisfaites en échange du démantèlement des tentes érigées sur le campus. Les termes de l'accord Selon l'université, l'accord inclut plusieurs mesures : * Un soutien aux étudiants affectés par la guerre à Gaza. * Un engagement à un investissement "responsable" à l'avenir. * Une divulgation annuelle des investissements publics directs et indirects. * Davantage d'initiatives contre le racisme. * La fin des partenariats institutionnels avec les universités israéliennes. Réactions et impacts Les manifestants ont qualifié cet accord de "plus complet et de plus large envergure" jamais conclu entre des universités canadiennes. Les protestations étudiantes à travers le pays ont principalement visé le désinvestissement des entreprises israéliennes, le boycott académique et la lutte contre le racisme anti-palestinien. La décision de l'Université de Windsor a suscité de vives réactions de la part des soutiens d'Israël. La Fédération juive de Windsor a exprimé sa "profonde déception" face à l'accord, affirmant qu'il "met en danger la liberté d'expression." Contexte des manifestations au Canada Le Canada a été témoin de nombreuses manifestations étudiantes appelant à la cessation des partenariats d'investissement avec les universités et les entreprises israéliennes bénéficiaires de la guerre contre Gaza. Les revendications pour le boycott académique et le retrait des investissements des entreprises soutenant l'occupation israélienne sont devenues des priorités dans diverses institutions académiques du pays. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!