La chambre d'accusation spécialisée dans l'examen des affaires de terrorisme près la Cour d'appel de Tunis a décidé, jeudi, de déférer Ajmi Lourimi, secrétaire général du mouvement Ennahda, et Mossaab Al-Gharbi, activiste au sein du mouvement, devant la chambre criminelle spécialisée près le Tribunal de première instance de Tunis pour les poursuivre, tout en rejetant la demande de mise en liberté d'Al-Gharbi, selon ce qu'a confirmé le porte-parole de la Cour d'appel, Habib Torkhani. Torkhani a expliqué dans une déclaration à l'Agence de presse Tunis Afrique que Lourimi a été déféré pour avoir caché aux autorités compétentes ce qu'il avait appris concernant un crime terroriste. Quant à Mossaab Gharbi, il a été déféré, selon la même source, pour des travaux visant à fournir un lieu pour abriter une personne liée aux crimes terroristes et la cacher et assurer son évasion. Un avocat de Lourimi, Saber Al-Abidi, avait déclaré à la TAP que le 13 juillet, que Lourimi avait été arrêté avec deux autres personnes, Mosaab Al-Gharbi et Mohamed Al-Ghanoudi, et détenu après que leurs identités eurent été vérifiées par une patrouille de sécurité dans la zone de Borj Al-Amri, où il était apparu que Al-Ghanoudi était recherché. Il a expliqué que le mandat d'arrêt avait été émis pour dissimulation de ce dernier. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!