TUNIS (TAP) - L'Institut National de la Consommation (INC) lancera dans les deux prochains mois, des analyses et essais comparatifs sur certains produits alimentaires et détergents, a annoncé mercredi, son directeur général Ridha Lahoual. Ces analyses visent à informer le consommateur tunisien des spécificités du produit en ce qui concerne la qualité, le respect des normes techniques, des prix et de l'étiquetage. Elles ont, également, pour objectif d'inciter les industriels et les producteurs à améliorer la qualité et à promouvoir leur compétitivité dans les marchés intérieurs et extérieurs. M.Lahoual a précisé, lors d'un séminaire à Tunis, sur le thème «les analyses et les essais comparatifs: pour la défense du consommateur et l'amélioration de la qualité du produit», que les analyses comparatives sont de nature à favoriser le rapport qualité-prix, écartant l'hypothèse d'en faire un moyen de dénonciation des industriels. Pour M.Lassaad Laabidi, chef de cabinet du ministre du Commerce et du Tourisme, ces essais offrent l'opportunité au consommateur d'exercer son droit de choisir et de comparer les produits de manière plus simple et plus facile. L'adoption des essais et des analyses comparatifs constitue en outre, selon M.Mounir Moakhar, président de la Chambre du commerce et d'industrie, une étape nécessaire aux entreprises qui cherchent à conquérir de nouveaux marchés extérieurs. L'INC a été crée en 2008 afin d'en faire un contrepouvoir permettant en particulier de développer le dialogue entre le producteur et le consommateur. Outre l'information, l'institut offre une assistance juridique et technique aux consommateurs ainsi que des programmes de formation et de sensibilisation aux structures et associations chargées de la consommation. Il publiera, à partir du mois de juillet prochain, les résultats des études et enquêtes réalisées dans les domaines de «la modernisation du secteur commercial», «l'impact de l'utilisation du portable sur la consommation», «les nouveaux modes de consommation» et «l'impact de l'utilisation du sucre sur la santé» et «la caisse générale de compensation».