NEW YORK (Nations Unies) (TAP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU poursuivra, mercredi, les négociations laborieuses entamées lundi pour parvenir à une position unifiée au sujet de la répression violente exercée à l'égard des manifestants en Syrie. Cette décision a été prise par les membres du Conseil de sécurité qui ne sont pas parvenus, mardi, à un consensus au sujet d'un projet de résolution proposé la veille par la France et la Grande-Bretagne. En effet, la Russie et la Chine continuent de brandir la menace d'un veto et le Conseil de sécurité n'est pas parvenu à un accord définitif au sujet de la formulation d'une résolution sur la Syrie. Mardi, les délégations britannique et brésilienne ont convenu d'un texte qui comporte des éléments du projet de résolution proposé par la partie européenne et des observations faites par la partie brésilienne. Ce document, qui cherche à débloquer la situation d'impasse du Conseil de sécurité, sera débattu en détail par les membres du Conseil à partir de 10 heures locales, ont affirmé des sources diplomatiques concordantes. Une première tentative de faire passer une résolution condamnant la répression en Syrie avait échoué, il y a quelques semaines, en raison de l'opposition de la Chine et de la Russie au vote sur le texte présenté par l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et le Portugal. Depuis le début, en mars dernier, des manifestations en faveur de réformes politiques et sociales en Syrie, au moins 2.000 personnes, dont plus de 1.600 civils, auraient été tués lors d'altercations avec les forces de sécurité, selon des sources humanitaires. Ce bilan s'est alourdi davantage au cours du week-end dernier avec la mort de plus de 130 personnes à Hama, au centre du pays, lors d'un assaut mené par l'armée Syrienne, rappelle-t-on.