DUBAI, (TAP) - La campagne s'est ouverte dimanche aux Emirats arabes unis pour l'élection de la moitié des 40 membres du Conseil national fédéral (CNF), une assemblée consultative sans pouvoir législatif. Au total, 468 Emiratis dont 85 femmes sont candidats pour ce scrutin, le deuxième dans l'histoire des Emirats, qui doit se tenir le 24 septembre dans le cadre d'un lent processus sur la voie de la démocratie dans ce riche pays pétrolier du Golfe. Les candidats et les électeurs sont désignés par les souverains des sept membres de la fédération des Emirats, qui nomment aussi l'autre moitié des membres du CNF. Mais le nombre d'électeurs a été élargi, passant de 6.000 lors du premier scrutin en 2006 à 129.000 aujourd'hui. Même avant l'ouverture de la campagne, les candidats ont commencé à prendre contact avec les électeurs via les réseaux sociaux, en particulier Twitter, selon les médias locaux. Le CNF est une simple instance consultative qui fait des propositions au gouvernement mais ne peut pas bloquer les lois ratifiées par le Conseil suprême fédéral. Dans une pétition en mars, quelque 130 intellectuels et militants, inspirés par le "printemps arabe", avaient réclamé que le CNF soit élu au suffrage direct et qu'il dispose de "pouvoirs législatifs et de contrôle".