TUNIS (TAP) - La présidente de l'organisation "Liberté et Equité" fait état de plusieurs cas de maltraitance de prisonniers admis pour soins dans des hôpitaux publics. Au cours d'une conférence de presse qu'elle a tenue, lundi, à Tunis, Mme Imène Trigui cite le cas d'une personne âgée détenue dans un établissement pénitentiaire et envoyé à l'hôpital. Ce prisonnier, explique-t-elle, n'a pas reçu les soins nécessaires, ce qui a causé une détérioration de son état de santé. Elle a évoqué un deuxième cas d'un prisonnier admis à l'hôpital et qui lors d'une tentative de fuite a subi des fractures au niveau des jambes, du bassin et du dos. Il a été agressé et maltraité au sein de l'hôpital par des agents cagoulés et portant une tenue militaire, ajoute-t-elle. La présidente de l'organisation Liberté et Equité a mis l'accent sur le rôle des médias dans l'information du public à ce sujet, reprochant à certains médecins d'occulter ces pratiques illégales et leur faisant assumer la responsabilité. Elle a rappelé le droit des prisonniers de recevoir les soins nécessaires à l'instar de tout autre patient.