NEW YORK (TAP) - Soixante-et-onze manifestants ont été interpellées samedi à New York, dont 42 en fin de journée à Times square, lors des manifestations organisées dans le cadre de la journée mondiale des ''indignés'', selon un bilan de la police. Les manifestants interpellés à Times square ont été immédiatement embarqués dans plusieurs fourgons de police, a constaté un journaliste sur place. Plusieurs milliers de manifestants et touristes mêlés se trouvaient sur la place en fin de journée. La foule était canalisée par des barrières métalliques et un important dispositif policier avait été déployé sur la place aux célèbres enseignes lumineuses. Une femme y a été blessée, lorsque la police à cheval a repoussé des manifestants qui essayaient de pénétrer sur la place. La foule paniquée s'est mise à courir, et la femme est tombée et s'est blessée à la tête, a-t-on indiqué de même source. L'incident a eu lieu à l'angle de la 46-ème rue et de la 7ème avenue. ''Nous sommes les 99 pour cent'', scandaient les manifestants. ''Chaque jour, chaque nuit, occupons Wall Street'', ajoutaient-ils. ''Nous sommes le peuple'', ''on nous a vendus'', ''nous voulons du travail''. Des familles, des syndicalistes, des étudiants s'étaient joints aux manifestants, et plusieurs bus à ciel ouvert remplis de touristes se sont associés aux protestataires en faisant le V de la victoire. ''M. Obama, nous avons besoin de votre soutien'', pouvait-on lire sur certaines pancartes. Les manifestants anti-wall Street ont achevé sur Times square une journée de manifestations commencée en fin de matinée dans le quartier de la finance, dans le sud de Manhattan. Quelque 24 manifestants y ont été interpellés pour comportement désordonné à l'intérieur et à l'extérieur d'une agence de la Citibank à Laguardia place. Les manifestants d'''Occupy Wall Street'' étaient plus confiants que jamais samedi, après avoir obtenu vendredi le droit de rester sur le square Zuccotti qu'ils occupent depuis le 17 septembre, une ''grande victoire'' selon eux. Ce collectif qui refuse tout leader dénonce notamment la ''cupidité'' des institutions financières et les 1 pour cent les plus riches.