GABES (TAP) - Le président du parti du Congrès pour la République (CPR), Moncef Marzouki, a souligné que le peuple tunisien va passer, le 23 octobre 2011, un véritable examen qui doit être couronné de succès avec excellence et qui lui permettra de rompre avec la dictature et le despotisme. Il a relevé que son parti demeure fidèle à ses principes et ferme dans ses positions, militant, comme il l'a toujours fait, pour la lutte contre la répression et la corruption. Au cours d'un meeting, lundi matin, à la salle des sports de Gabès, M. Marzouki a mis en garde contre les tentatives visant le contournement de la révolution et la falsification des élections. Il a affirmé que son parti "ne permettra pas cela et n'acceptera pas que le Gouvernement actuel et son Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, demeurent en place. Il a souligné, à ce propos, la nécessité de former un Gouvernement d'union nationale qui aura la charge de réaliser les réformes fondamentales nécessaires et de demander à certaines parties de rendre comptes. Il a mis l'accent sur l'importance du succès des grands partis nationaux dans ces élections et sur le bon choix des candidats. Il a ajouté que si "la composition de l'Assemblée nationale constituante prend la forme d'une mosaïque, elle conduira le pays vers la paralysie totale, à un moment où il ne peut plus supporter davantage". Moncef Marzouki a expliqué que la Tunisie vit un défi historique qui est la reconstruction de l'Etat et de la société. Il a souligné que son parti oeuvre pour que ce pays soit la Patrie de tous les Tunisiens, insistant sur la nécessité de rétablir le véritable sens de la démocratie, des droits de l'Homme, de la liberté et de la dignité pour lesquels se sont sacrifiés les martyrs. Le meeting qui s'est déroulé en présence des membres du bureau politique et ceux de la liste du CPR, dans la circonscription de Gabès, a permis de présenter le programme électoral du parti .