BIZERTE (TAP) - "Une nation lit, une nation qui avance" est le slogan de l'édition 2012 du salon du livre de Bizerte qui enregistre cette année la participation de 16 maisons d'édition de Tunisie et de plusieurs pays arabes et étrangers. Se poursuivant jusqu'au 9 février à la maison de la culture Cheikh Idriss, ce salon comporte plus de 25 mille titres dont des encyclopédies, dictionnaires, contes pour enfants, des parascolaires, des recueils, des romans et des ouvrages spécialisés dans les domaines de la politique, de la religion, de la philosophie, de l'histoire et de la science. Libéré de la censure, le salon propose aux lecteurs et amis du livre des ouvrages jadis interdits en Tunisie comme "Notre ami Ben Ali", "La régente de Carthage", "Le mouvement islamique" de Rached Ghannouchi, "Parce que c'est la révolution mon seigneur" de Moncef Marzouki, "Bourguiba, le bon grain et l'ivraie" de Béji Caïd Essebsi, "Témoignage pour l'histoire" de Ahmed Mestiri et bien d'autres ouvrages qui ont vu le jour après le 14 janvier 2011 notamment de Safi Saïd, Kamel Khlifa, Samir Sassi, Taoufik Ben Brik etc. Dans le cadre de ce salon, se tient une exposition documentaire qui raconte à travers la photographie, la caricature et l'art plastique, la révolution et ce, avec la participation de peintres et de journalistes tunisiens et français. Le programme prévoit également un séminaire sur le centenaire de Mahmoud Messaadi et ce, les 27 et 28 janvier avec la participation de plusieurs auteurs, écrivains et critiques dont Taoufik Baccar, invité d'honneur de cette édition, Farouk Omrani, Mohamed Ali Missari et Ali Bouhdidi pour intervenir sur les contenus intellectuels et philosophiques de l'oeuvre de Messaadi et son style d'écriture. La musique sera également au menu avec un concert de chant soufi le 3 février qui sera donné par la troupe "Chouyoukh el malouf" (Les maîtres du malouf) de Bizerte.