Tweet Share TUNIS (TAP) - Les révolutions arabes ont démontré l'échec des orientations socio-économiques dans certains pays arabes, a déclaré le secrétaire général de l'union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe dans son intervention à la conférence internationale du travail à Genève. Il a fait remarquer que l'injustice sociale, la hausse du taux de chômage et l'absence de protection sociale ainsi que les tentatives du gouvernement de contrôler l'action syndicale et le travail précaire, sont autant de facteurs à l'origine des soulèvements populaires qui ont renversé plusieurs régimes politiques arabes. La garantie d'un minimum de stabilité dépend de l'application des normes internationales de base dans le domaine de la protection sociale, énoncée dans les conventions pertinentes. Il s'agit, en premier lieu de la convention sur le dialogue social qui constitue un outil déterminant dans l'instauration d'un développement juste et durable. Il est temps de passer du stade de la planification à celui de l'action sur le terrain, par l'appui que peut apporter l'Organisation internationale du travail aux peuples démunis et aux pays en voie développement. Il a, à cet égard, souligné l'impératif de développer les programmes de protection sociale, de manière à garantir le droit à un travail décent, à la santé et à la sécurité professionnelle ainsi que le droit pour les personnes âgées ou à la retraite de bénéficier d'une pension. "La sécurité dans la région arabe n'est possible qu'après l'élimination des foyers de tension dont, en premier lieu le règlement de la cause palestinienne" a estimé Jrad. Il a appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour arrêter la construction de colonies, permettre au peuple palestinien de recouvrer son droit légitime à l'autodétermination et à l'édification d'un état indépendant avec pour capitale Al Qods Al Charif et libérer le Golan syrien et les fermes de Chabaa au Liban. Tweet Share Suivant