TUNIS, 14 Juil 2009(TAP)- Les participants au séminaire sur «les technologies de la téléphonie mobile et la santé », qui s'est tenu, mardi, à Tunis ont appelé à développer un cadre juridique et de normalisation devant régir la gestion des équipements radioélectriques et le degré d'exposition aux ondes non ioniques, conformément aux standards internationaux en vigueur. Ils ont également recommandé de mettre en place un programme d'information cohérent au profit de toutes les parties concernées par ce domaine, de renforcer les systèmes de veille scientifique, de favoriser l'échange d'expertises avec les instances spécialisées et d'intensifier la participation aux manifestations internationales ayant trait à ce sujet. Ils ont exhorté les experts tunisiens en la matière à participer de manière régulière aux travaux du comité relevant de l'Organisation mondiale de la santé(OMS), chargé du domaine des champs électromagnétiques et la santé. Clôturant le séminaire, Mme Lamia Chaffai Sghaier, secrétaire d'Etat chargée de l'informatique, de l'Internet et des logiciels libres a indiqué que la Tunisie compte sur l'Agence nationale des fréquences (ANF) pour le contrôle de l'occupation du spectre radioélectrique, retenu comme principale source des ondes électromagnétiques, le suivi et la mesure des radiations provenant des téléphones mobiles. Dans la perspective d'optimiser la gestion du spectre radioélectrique, la secrétaire d'état a fait savoir que la Tunisie s'emploie à mettre en place un plan national des fréquences radioélectriques avec le concours des structures concernées et s'attèle à l'heure actuelle, à gérer ces ondes tout en veillant au contrôle technique des équipements radioélectriques et de leur utilisation, et ce, conformément au cahier de charges relatif aux fréquences. La secrétaire d'Etat a ajouté qu'il ressort des différentes mesures techniques réalisées au plan national que la moyenne des niveaux des champs électromagnétiques relatives aux émetteurs de téléphonie mobile est très faible en Tunisie et ne dépasse pas 1% des mesures maximales adoptées. Les mesures périodiques que l'agence nationale des fréquences (ANF) effectue indiquent, par ailleurs, que la moyenne des niveaux d'exposition du public aux champs électriques enregistrée jusqu'à ce jour dans les différentes zones montagneuses, rurales et urbaines ne dépassent pas 2 volts par mètre alors que la limite adoptée par l'organisation mondiale de la santé (OMS) est de 41 volts par mètre. Les intervenants ont évoqué au cours de cette rencontre organisée à l'initiative de l'agence nationale du contrôle sanitaire et environnemental des produits en collaboration avec l'ANF et l'OMS des questions relatives aux nouvelles technologies de la communication, aux champs électromagnétiques, à la qualité des services et aux règlementations en vigueur au plan national en matière de gestion de conformité des équipements aux normes nationales et internationales.