TUNIS, 3 mai 2010 (TAP)- La Tunisie, forte de ses performances en matière de conformité aux normes internationales dans le domaine de lutte contre le blanchiment d'argent, jouit d'une place de choix au sein du Groupe d'action financière du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord(GAFIMOAN). Dans la perspective de s'ériger en place financière régionale, la Tunisie a œuvré à la promulgation du Code des prestations de services financiers aux non résidents et à l'amendement substantiel de la loi relative à la lutte contre le blanchiment d'argent afin de renforcer la sécurité de sa place financière. Il convient de souligner que la Tunisie jouit actuellement, de la confiance de la communauté internationale, confiance perceptible notamment, à travers les bonnes notes attribuées par les observateurs internationaux qui considèrent que le pays est parvenu à mettre en place des principes clairs en matière de transparence et de bonne gouvernance au diapason des pays plus avancés. Autres actions menées par la Tunisie dans ce domaine, l'adhésion à l'ensemble des instruments internationaux à caractère universel et régional dont la plus récente, la convention de «Merida», relative à la lutte contre la corruption et la mise en place d'un cadre institutionnel conforme aux recommandations du Groupe d'action de financière dans la région. A noter que le dispositif légal tunisien est un dispositif préventif qui vient compléter l'arsenal juridique en vigueur dans le secteur financier et interdire les comptes anonymes ou numérotés et les titres et valeurs au porteur. Ce même dispositif prévoit un ensemble de mesures préventives à même de protéger le secteur contre les opérations et transactions suspectes. Les autorités de contrôle et de supervision ont également un rôle non négligeable à jouer dans ce domaine. Elles sont chargées à ce titre, d'élaborer des programmes et pratiques en matière de détection des opérations et transactions suspectes, de dicter des règles de contrôle interne pour évaluer l'efficacité de ces programmes et de mettre en place des programmes de formation continue. Ces autorités ont également reçu pour mission d'assurer le suivi de l'application de ces dispositifs.