TUNIS, 3 mai 2010 (TAP) - Le soutien constant que le Président Zine El Abidine Ben Ali porte à l'institution municipale et les mesures et dispositions successives, notamment, celles liées au domaine législatif, qu'il avait ordonnées en sa faveur, illustrent la volonté qui anime le Chef de l'Etat de consolider la place qu'occupent les municipalités et de promouvoir leurs prestations au service de l'amélioration de la qualité de vie dans les villes et villages tunisiens. Le slogan que le Président Ben Ali a choisi pour les candidats du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) aux élections municipales du 9 mai 2010, "Une ville meilleure, pour une vie plus évoluée" vient consolider l'orientation empruntée par les municipalités, particulièrement au cours des dernières années, et qui consiste à oeuvrer à répondre aux attentes des citoyens qui ne se limitent plus aux questions de la propreté et de l'assainissement mais englobent des besoins essentiels qui relevaient, autrefois, du domaine de l'accessoire. A la faveur de cet intérêt, l'action des municipalités, en tant qu'espace de l'exercice de la démocratie locale et en tant que pilier du développement global, s'est consolidée et les responsabilités dont elles sont investies se sont multipliées, compte tenu du fait qu'elles constituent un partenaire essentiel de l'effort visant à promouvoir les villes tunisiennes pour qu'elles soient des cités modernes reflétant le progrès économique et social que connaît le pays. Le Président Zine El Abidine Ben Ali a mis l'accent, dans son programme électoral pour le quinquennat 2009-2014 ''ensemble, relevons les défis'', sur le renforcement des attributs de la démocratie locale, à travers la promotion de l'action des structures municipales et sur la consolidation du tissu urbain et la garantie d'une efficacité plus poussée de l'action municipale. Sous l'impulsion du Président de la République, les années écoulées ont été marquées par d'importantes initiatives de reforme qui ont concerné le cadre législatif avec, notamment, l'amendement en 2006 du statut des municipalités qui a permis de renforcer la décentralisation et les fondements de la démocratie locale, d'assouplir davantage les modalités d'exercice de la tutelle sur l'institution municipale et de développer la coopération et la complémentarité entre les municipalité, sans compter la promotion et la diversification de la participation du citoyen et des composantes de la société civile à l'action municipale. Afin de faire en sorte que les budgets des municipalités répondent mieux aux impératifs d'analyse financière et obéissent encore plus aux règles de rigueur budgétaires, il a été, par ailleurs, procédé à la réforme du statut du budget des collectivités locales. L'Etat a, en outre, pris l'initiative de lancer un plan exhaustif et cohérent destiné à renforcer les ressources humaines des municipalités, à travers un programme de recrutement répondant aux besoins des communes en cadres et en agents des divers corps administratifs, technique et spécialisé. Cela a permis d'atteindre un taux d'encadrement de l'ordre de 19,2 % en 2009 contre 15,48 % en 2004. Dans le cadre du développement des aptitudes des ressources humaines et des compétences en gestion et en management aux plans régional et local, le ''Centre de formation et d'appui à la décentralisation'' se charge de l'exécution d'un programme annuel modulé en fonction des besoins en formation des gouvernorats des municipalités et des administrations centrales en charge du secteur. Ses activités se répartissent entre maints domaines comme la promotion des aptitudes d'encadrement et de gestion administrative et financière et de gestion technique spécialisée, et l'informatique. Les budgets municipaux ont connu, pour leur part, une progression notable, atteignant 478,9 MD en 2009, contre 373,8 MD en 2005. Il a été, d'autre part, procédé à la révision de l'organisation du fonds commun des collectivités locales dans le but de parfaire l'équilibre entre les municipalités et de prendre en considération les ressources fiscales limitées de certaines communes, tout en augmentant continuellement le montant total du fonds commun, lequel atteint 189,2 MD en 2010 contre 149 MD en 2005. D'autre part, le volume de l'investissement municipal a évolué au cours de la période du XIe plan de développement économique et social (2007-2011) pour atteindre 860,3 MD. Les investissements municipaux au cours de la période XIe plan se répartissent entre les projets d'infrastructure et d'amélioration des conditions de vie (277,6 MD), les programmes nationaux et les grands projets comme la réhabilitation et l'assainissement des quartiers populaires, les décharges contrôlées, les projets du fonds de protection des zones touristiques (176,6 MD) et les projets à caractère économique (37,7 MD). Le XIe plan prévoit également l'affectation de 86,2 MD aux équipements collectifs de jeunesse et de culture, 81,9 MD à l'acquisition de matériel, 42,3 MD aux bâtiments administratifs et 38,8 MD à l'embellissement des villes. Par ailleurs, l'année 2009 a été marquée par la réalisation du 6ème marché-cadre d'équipement des communes en engins pour un total de 603 engins (camions-bennes, tracteurs, pelleteuses, etc.). Le montant des six marchés-cadres réalisés au cours de la période 1993-2009 s'est élevé à 148 MD et a servi à l'acquisition de 2355 engins.