TUNIS, 28 mai 2010 (TAP) - Le 2ème Congrès international de l'Institut International de la Soudure (IIS) en Afrique du Nord sur la soudure et les techniques connexes, a clôturé ses travaux, vendredi, à Hammamet. La séance du clôture a été axée sur l'importance primordiale du développement de la formation spécialisée en soudure et la nécessaire liaison entre formation professionnelle, enseignement supérieur et recherche scientifique. Objectif: permettre aux entreprises de pouvoir compter sur des spécialistes certifiés pour leur développement. Dans leurs recommandations, les congressistes ont appelé à poursuivre les efforts permettant au CETIME (Centre technique des Industries Mécaniques et électriques) de se positionner en fédérateur pour la mise en place du système de l'IIS pour l'éducation, la formation, la qualification et la certification et afin d'être bientôt habilité en tant que ANB (Autorité Nationale Autorisée) pour la formation et la certification des spécialistes en soudure. Le congrès a appelé également à intensifier les échanges aux niveaux maghrébin, africain et international afin de faire mieux connaître la certification internationale et mieux diffuser l'information sur les nouveautés en matière des techniques d'assemblage en général. Les débats ont d'ailleurs porté sur l'opportunité de mettre en place un institut spécialisé dans la formation en soudure afin de mieux organiser la formation, d'atteindre les meilleurs degrés de qualification et de faciliter l'accès aux futurs techniciens du domaine. Dans le care d'une exposition tenue en marge du salon, le CETIME a présenté sa plate-forme de formation virtuelle selon les standards internationaux et qui constitue un acquis majeur pur la formation en soudure en Tunisie et dans la région du Maghreb. L'exposition a permis également de donner un aperçu sur la société SOCOMENIN, première société tunisienne certifiée ISO 3834, une nouvelle norme de certification dans le domaine. Il est à signaler que des scientifiques maghrébins d'Algérie, du Maroc et de Libye et d'autres, résidant en France, ont pris part aux sessions scientifiques en même temps que des experts dans la construction métallique venant de France, d'Italie, d'Allemagne, d'Autriche et du Japon.