LE BARDO, 15 juin 2010 (TAP)-La commission des finances, de la planification et du développement régional de la Chambre des députés a tenu, lundi, au palais du Bardo, un débat avec une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), sur la situation économique et financière actuelle et les perspectives d'avenir. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'échange de vues avec les députés, étant donné l'importance de leur rôle dans la promulgation des lois relatives aux politiques économiques, financières et sociales. Les interventions des députés ont été axées sur la conjoncture économique et financière sur la scène nationale et internationale ainsi que les mesures et dispositions prises par la Tunisie pour préserver le rythme de croissance, réduire le taux de chômage et soutenir les équilibres globaux de l'économie, à travers la maîtrise du taux d'inflation, le relèvement du rythme des réformes, le renforcement de l'intégration des entreprises économiques dans l'économie mondiale et le renforcement du partenariat dans tous les domaines. Les membres de la commission ont indiqué que la situation économique, qui reste encore imprévisible dans certains pays européens, exige de la Tunisie d'être plus vigilante et prête à réagir avec prudence à la situation financière et économique mondiale. Pour leur part, les membres de la délégation du FMI, se sont félicités de la croissance réalisée par la Tunisie, indiquant que, le pays est parvenu malgré la crise financière mondiale, à réduire les dettes publiques et celles classées grâce aux politiques prospectives et mesures et dispositions prises. Ils ont recommandé de mettre en place les fondements d'une croissance soutenue et d'impulser le rythme de l'emploi à travers la diversification de la base économique, le développement des capacités productives et l'amélioration de l'environnement des affaires. Sur un autre plan, la commission de la chambre des députés a examiné un projet de loi portant approbation de l'adhésion de la République Tunisienne à la Convention de la création de la facilité africaine de soutien juridique. Cette facilité aide les pays africains lors des négociations concernant les conventions de commerce et d'investissement. Elle permet à ces pays de se soutenir les uns les autres, dans leurs litiges avec les institutions financières. Cette facilité réunit les pays concernés et les bureaux d'avocats internationaux spécialisés. Elle offre, également, les financements nécessaires et lesoutien institutionnel pour développer les expertises