TUNIS, 6 août2010 (TAP)- Les moyens de renforcer les échanges commerciaux avec d'autres pays européens et africains, de faciliter la mobilité des hommes d'affaires et le transport des marchandises, de consolider les exportations tunisiennes et d'attirer des investisseurs et clients étrangers en Tunisie, tels sont les principaux thèmes abordés à l'occasion du déjeuner-débat, présidé par M. Ridha Ben Mosbah, ministre du commerce et de l'artisanat. Ont assisté à cette rencontre, organisée vendredi, dans le cadre de la Conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques et Consulaires, MM. Kamel Morjane, ministre des Affaires étrangères, Chokri Mamoghli, secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur et Abdellatif Hamam PDG du Centre de promotion des exportations (CEPEX). Le ministre a mis l'accent sur les spécificités de l'étape actuelle marquée, en particulier, par les mutations rapides générées par les crises successives et la fluctuation des taux de change qui ont eu des retombées sur la compétitivité des économies et les équilibres budgétaires. La Tunisie, a t-il précisé, a réussi grâce à la vision prospective du Président Ben Ali, à circonscrire les répercussions de ces crises sur l'économie nationale à travers la mise en place de nombreuses mesures conjoncturelles et structurelles et la constitution de comités de suivi et de veille. Il a rappelé que le XIIème plan de développement pour la période 2010-2014 constitue un instrument efficace permettant de concrétiser les orientations et les objectifs ambitieux contenus dans le programme présidentiel "Ensemble, relevons les défis" dans une vison renouvelée prenant en considération les mutations à l'échelle nationale et internationale. Il s'agit en particulier de porter à 40% la contribution de l'exportation dans la réalisation d'un taux de croissance de 5,5%. Pour atteindre cet objectif, le ministre a souligné la nécessité de prospecter de nouveaux marchés à l'export, de tirer profit des opportunités qu'offre le secteur des services, d'attirer de nouveaux investissements à haute valeur ajoutée et à fort contenu technologique. Il a évoqué les initiatives prises pour soutenir cette démarche, à savoir la mise en place du FAMEX III, la mise en œuvre du programme de mise à niveau du secteur des services, l'élaboration d'une stratégie de diversification des marchés en Afrique et le développement du cadre juridique régissant les relations commerciales avec les pays asiatiques, européens et africains.