TUNIS, 03 Nov 2010 (TAP, rédaction Moncef Dhambri) -Dès les premières années, le Changement a scellé un contrat de confiance avec la jeunesse tunisienne, considérée à juste titre comme pilier du présent, un espoir de l'avenir, une force d'impulsion et une source d'inspiration pour la société. Il y avait, surtout, la ferme résolution du Président Ben Ali d'assurer aux enfants de la Tunisie tous les fondamentaux d'une existence saine et épanouissante.... Il y a avait, également, la volonté inlassable de garantir à cette Tunisie de demain les plus sûrs équilibres, la confiance en soi, la sérénité et l'optimisme. Le reflet que le parcours de la jeunesse tunisienne donne à voir, aujourd'hui, reste celle d'une belle synthèse de brillants succès en vingt-trois années de Changement. A l'arrivée, en 2010, ces réussites mobilisent une part substantielle, plus de 50% du budget de l'Etat est allouée annuellement au profit de la jeunesse pour répondre à ses besoins en éducation, formation, emploi, technologies de l'information, sport, santé et une infinité d'autres sphères où il lui est désormais plus que possible de s'exprimer et de s'épanouir. Le tableau de cette intégration sociale et économique de la jeunesse tunisienne est complété par sa pleine association à la vie publique: un droit de vote abaissé à 18 ans, une éligibilité à la députation ramenée, une première fois, à 25 ans puis à 23 ans et, suprême couronnement de cette présence effective et agissante des jeunes dans l'activité publique, la création d'un Parlement des jeunes, opérationnel depuis le 25 juillet dernier. Cependant, ces chiffres ne raconteront que peu, ou pas assez, l'histoire de cette union qui a scellé le sort de la jeunesse tunisienne et la grande épopée du Changement. La pertinente vérité selon laquelle l'avenir appartient aux générations montantes s'est vérifiée chaque jour, depuis vingt-trois ans. Et de cette hypothèse d'approche allait découler le flot intarissable d'idées, de gestes, de décisions, de programmes et de plans qui allaient nourrir toute une grande stratégie, un projet sociétal fort d'une vision claire qui parie sur l'Homme en tant finalité ultime du développement, et d'une organisation hautement qualifiée qui ne lésinera jamais ni sur la bonne préparation, les grands moyens, l'exécution, le suivi soutenu, ni sur les révisions ou rectifications nécessaires. Incontestablement, l'année 2010 est par excellence celle de la jeunesse enregistrant l'annonce de plusieurs décisions et manifestations de jeunesse d'envergure, notamment l'adoption, à l'unanimité par l'ONU, de l'initiative du Président Ben Ali proclamant 2010, année internationale de la jeunesse, le lancement de la 4e consultation sur la jeunesse, la création du Parlement des jeunes et la mise en œuvre du projet de la stratégie nationale de la jeunesse 2009-2014. De toutes les initiatives et manifestations, la proclamation de 2010, année internationale de la jeunesse, se présente comme un événement marquant et souligne la consécration d'une approche spécifique dont le rayonnement et la réussite sont aujourd'hui avérés. C'est cette approche globale qui fait la spécificité de l'expérience tunisienne. L'Hommage qui lui a été rendu par la communauté internationale n'en représente qu'une légitime reconnaissance et une juste consécration. Pour être une consécration, elle n'en constitue pas moins une charge, dans la mesure où le pays est invité plus que tout autre à œuvrer au rayonnement mondial d'un tel événement. A l'évidence, par la célébration de l'année internationale de la jeunesse, la Tunisie de l'ère nouvelle persévère dans la voie de la distinction, de l'imagination et de la créativité en offrant au monde l'opportunité de découvrir une nouvelle image de son engagement toujours renouvelé et de sa conviction inébranlable selon lesquels l'avenir se construit avec les jeunes et pour les jeunes. La décision présidentielle relative à la création du Parlement des jeunes s'inscrit dans le droit fil de la pensée du Président Ben Ali, convaincu de la nécessité d'initier les jeunes à l'exercice de leur droit à la participation à l'édification du devenir de leur pays, de leur inculquer les valeurs de démocratie, de tolérance, de solidarité et d'écoute de l'autre, et de les éduquer aux valeurs de patriotisme, d'allégeance à la Tunisie et de fidélité à ses symboles et à ses gloires. Dans cette perspective, les chiffres et les mots ne traduiront pas totalement cette détermination qui anime le Président Ben Ali à ouvrir le dialogue avec les jeunes, à les écouter, à les comprendre et à leur soumettre les idées et les orientations, pour que les attentes de la jeunesse ne soient jamais déçues et que celle-ci ait son mot à dire sur tout ce qui la concerne, et bien plus. Unis autour du Changement Cette détermination à ouvrir toutes grandes les portes de l'écoute et de l'échange constructif s'est instantanément exprimée avec la proclamation de l'année 2008, Année du dialogue global avec la jeunesse. Durant toute une longue année, le contact a été pris avec les jeunes pour défricher le terrain, pour déblayer les espaces et dissiper tous les doutes, les méfiances et les appréhensions qui pouvaient exister. Les jeunes Tunisiens et Tunisiennes, ont compris qu'en Tunisie de l'Ere nouvelle la résignation, les cloisonnements et la timidité n'avaient pas lieu d'être. A la place du fatalisme, des séparations et des frilosités, toutes les générations confondues opteront résolument pour le ressaisissement et la volonté ferme de briser les malentendus, de réfléchir, d'agir ensemble et de serrer les rangs autour du Changement. La Tunisie de Ben Ali n'allait pas se contenter des réjouissantes retrouvailles de ses générations. Elle voulait construire, elle voulait inclure et intégrer les Tunisiens jeunes et moins jeunes, toutes les forces et toutes les énergies dont la Nation disposait, pour réaliser ses projets de développement, pour donner corps et âme à son ambition et pour pouvoir "Relever les défis"à. A force de promesses tenues et de main tendue, la jeunesse est venue grossir les rangs des militants du Changement. Elle a trouvé sa place entière à la table de l'écoute, du dialogue et de l'entente des générations. A rendez-vous réguliers, le dossier de la jeunesse --tous les dossiers de la jeunesse, tous ses intérêts, ses droits, ses préoccupations et ses attentes-- est remis à l'ordre du jour national pour étude, pour évaluation, pour correction, pour le suivi et les nouvelles prises de décision. La rigueur et le souci d'efficacité du Président Ben Ali l'ont ainsi voulu. Un discours, une méthode et une praxis. En Effet, en l'espace de dix années, entre 1996 et 2005, trois consultations nationales ont été organisées, avec à chaque occasion l'intention ferme et déclarée de faire progresser le débat. La première consultation, en 1996, sur le thème de "La Tunisie à l'écoute de ses jeunes" est venue réitérer la résolution forte selon laquelle le contact avec la jeunesse ne sera jamais interrompu et qu'une attention particulière sera toujours vouée à tout ce qui, de près ou de loin, touchera à ses besoins, ses doléances et ses revendications. Sur ce socle solide, les générations se retrouveront à nouveau, en 2000, pour une deuxième consultation nationale, sur le thème de "La jeunesse du dialogue, partenaire dans la prise de décision". Sur la même lancée, une troisième consultation nationale, en 2005, a été organisée sur le thème d'" Une jeunesse préparée à un avenir prometteur" , témoignant de la confiance que le Changement place en les jeunes générations et sur les chances multiples que Ben Ali met à la disposition de cette frange et sur les larges perspectives épanouissantes qu'il lui offre. Trois étapes majeures sur la voie de ce parcours ascensionnel de l'union jeunesse-Changement dont les jonctions ont été assurées par des pauses-réflexion spécifiques, avec l'organisation d'une consultation nationale sur le sport et d'une autre sur l'emploi, avant d'institutionnaliser la pratique de veille en matière d'affaires de la jeunesse en créant l'Observatoire national de la jeunesse, qui est chargé d'organiser des consultations et de réaliser des recherches scientifiques et des études prospectives. Un discours, une méthode et une praxis qui sont devenus une ligne de conduite en la matière. Le discours du Changement, sa théorie de l'obligatoire coopération et de la communauté de destin intergénérationnelles. La méthode, celle du dialogue et du partenariat. La praxis consiste à créer le plus grand nombre possible d'espaces et d'occasions où la jeunesse s'essaiera à l'exercice des responsabilités, apprendra à les assumer et à forger le destin de son choix. Cette dynamique, cette stratégie sera constamment alimentée et sans cesse renouvelée par des décisions présidentielles, par des idées, recommandations et suggestions émanant des différentes structures accompagnatrices de ce développement du secteur de la jeunesse. Ainsi, en 1997, un Conseil national de la jeunesse est créé, avec l'objectif de promouvoir les affaires de la jeunesse au rang de secteur stratégique de l'Etat. Et, afin d'étendre les compétences de ce Conseil, le 2 juin 2008, le décret n°2008-2061 crée le Conseil supérieur de la jeunesse, du sport, de l'éducation physique et des loisirs. Un Conseil national des activités estivales, l'unité de gestion du développement du tourisme des jeunes, les maisons des jeunes, les maisons de la culture, etc. Bref, par divers organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux, par des structures petites et grandes, par le moyen de la participation active de la société civile, toutes les affaires de la jeunesse sont prises en charge. Pour que, dans la vie des jeunes Tunisiens et Tunisiennes, rien ne soit laissé au hasard, pour que rien ne vienne à manquer à la Tunisie de demain. Le Changement, qui a indéniablement compris la jeunesse tunisienne, a rattrapé tous les temps perdus, dissipé tous les malentendus, jeté tous les ponts de la concorde et de l'harmonie, surmonté toutes les incompréhensions, pour arriver avec nos jeunes au bon port de "La Tunisie d'abord".