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Ils s'adonnent à la mendicité malgré une certaine aisance
Publié dans TAP le 14 - 04 - 2011

BEN AROUS, 14 avril 2011 (TAP) - Malgré un apparent essor urbanistique, le renchérissement des prix des terres, des bâtiments et des locaux commerciaux, le quartier "Aicha", sis à cité Mourouj en banlieue sud de Tunis, surnommé le "quartier des mendiants", est devenu le symbole d'une détérioration d'un vécu social dont le principal trait caractéristique est la professionnalisation de la mendicité, un fléau qui génère lui-même des comportements délinquants.
Les personnes au fait des arcanes de ce quartier, s'interrogent sur les raisons qui poussent plusieurs de ses familles à s'adonner à la mendicité, en dépit d'une nette amélioration de leur situation matérielle, en témoigne un mode de vie relativement élevé avec possession de voitures et de locaux destinés à la location.
"Chaque matin des dizaines de femmes et enfants se déploient sur les carrefours et a proximité des feux de signalisation pour mendier, s'exposant ainsi au danger de la circulation et aux humiliations quotidiennes", note à cet égard un des commerçants du quartier. A chacun des mendiants sa propre histoire, mais le dénominateur commun reste l'habitude obsessionnelle de la mendicité.
Om El Khir, par exemple, a fait de son bébé un support de mendicité pour s'attirer la compassion des passants, les suppléant pour un geste de générosité. Eludant une question sur les raisons de sa pratique de la mendicité, Om El Khir feint un sentiment de honte en baissant la tête, tendant toutefois sa main pour recevoir quelques millimes.
Au crépuscule de la journée, une autre femme mendiante a fait son apparition au coin de la rue, prétextant un handicap physique qui l'empêche d'effectuer tout travail. Agée d'une quarantaine d'années, elle tire une poussette bien usée et sale chargée de déchets de plastiques, de produits métalliques et de la ferraille ramassés dans un dépotoir après une journée entière de mendicité.
Selon une psychologue interrogée par l'Agence TAP, certains mendiants du quartier "Aicha" "sont des personnes souffrant de troubles psychologiques et ont de surcroît pris l'habitude de mendier, encouragés par la générosité des personnes, obtenant ainsi de l'argent sans avoir à consentir d'efforts".
"Certains mendiants en arrivent même à la violence et à l'agression d'autres personnes par sentiment de rejet de la société pour eux", affirme-t-elle. Pourtant la loi punit toute personne exploitant ses enfants pour apitoyer les autres ou occasionnant à elle-même un handicap pour des fins de mendicité, selon le juge Ahmed Temtem du tribunal cantonal de Ben Arous.
Pour lui, la solution à ce phénomène qui existe partout dans le monde réside dans la mise en place de mécanismes d'encadrement des mendiants en leur délivrant notamment des permis d'exercice de ce "métier" dans des endroits délimités et soumis à des contrôles.
Il a affirmé que cette expérience "a été appliquée dans certains pays européens avec beaucoup de succès", mettant en garde néanmoins contre l'exploitation des enfants, en raison des risques de délinquance qui hypothèque leur avenir.
Ces risques ont même poussé plusieurs habitants de la cité "Aicha", obligés d'y résider pour une raison ou une autre, à faire inscrire leurs enfants dans d'autres établissements scolaires pour éviter de les voir "fréquenter des enfants qui risquent de leur transmettre de mauvaises habitudes".


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