Suite au meeting populaire d'Ennahdha tenu le 30 juin 2012, à Hammam-Lif, avec la participation de Lotfi Zitoun, conseiller politique auprès du chef du gouvernement, qui avait des allures de précampagne électorale. M. Zitoun s'est expliqué autour de la confusion avec l'UGTT et Béji Caïd Essebsi. Dans une interview accordée à Mosaïque FM, Lotfi Zitoun a déclaré qu'il y a eu une méprise sur ses intentions par rapport à l'UGTT et Béji Caïd Essebsi : Lotfi Zitoun a accueilli l'initiative de l'UGTT, il a déclaré d'autant plus son rôle historique dans l'émancipation du pays et sa primordialité dans le travail syndical. Et que la politisation de son travail syndical risque de compromettre les deux objectifs sachant qu'ils s'opposeront dans l'exécution et la démarche et que le travail politique dominera sur le syndical. À propos du parti "Nida Tounes" (l'appel de la Tunisie), il s'est accordé à dire que l'initiative de Béji Caïd Essebsi est une bonne action envers la diminution des partis indépendants. Affirmant que l'appel de la Tunisie est une demande de constitution d'un parti et non un parti, Lotfi Zitoun a déclaré que "l'initiative" est un regroupement de 126 partis dont la position de leader ne peut en aucun cas s'accorder à BCE. Bien que BCE ait de l'expérience dans la politique, Lotfi Zitoun affirme qu'il a eu des positions au sein des deux derniers gouvernements en relation directe avec la répression et la justification des mauvaises décisions politiques. Il a cité l'exemple de l'année 1984 lorsqu'il a justifié le massacre contre les islamistes. Toutes ces raisons font que BCE n'a point le droit d'avoir la position de leader au sein d'un gouvernement démocratique.