Le ministre de la santé Abderraouf Cherif, a déclaré lors de son passage à l'ARP en ce lundi 26 novembre, que le secteur sanitaire souffrira pendant au moins les cinq prochaines années d'un manque dans la médecine de spécialité à cause de la migration de 300 médecins tunisiens de renommée, en indiquant qu'on ne peut pas les obliger à rester. Cherif a ajouté que le budget du ministère attribué par la présidence du gouvernement pour l'année 2019 a consacré une enveloppe pour le recrutement de 1000 nouveaux médecins, alors que la demande du chef du gouvernement a été de 2000 recrutements, surtout que les partants du ministère de la santé publique ont atteint entre 2017 et 2018, 4000 médecins qui n'ont pas été remplacés.