Le ministre de la Justice, Mohamed Karim Jamoussi, a annoncé mercredi soir au siège du tribunal de première instance de Tunis que le bureau d'accompagnement à Tunis entrera en activité pour se joindre prochainement aux bureaux de Sousse, Monastir, Kairouan et Bizerte. Le ministre a souligné à cette occasion "la nécessité d'œuvrer pour optimiser l'utilisation de ces bureaux de manière à améliorer les indicateurs de l'adoption de peines de substitution et l'efficacité de mécanisme de réinsertion des prisoniers après avoir écopé la peine » Il a également indiqué que le ministère de tutelle "entend continuer à généraliser progressivement l'expérience des bureaux d'accompagnement au cours de la période à venir, afin d'impliquer d'autres organismes et départements des appels en coopération avec divers partenaires". Mohammed Karim Jamousi a réitéré l'importance de «renforcer l'implication de la société civile, des communautés locales et des institutions publiques dans le système d'accompagnement, afin de créer un réseau d'institutions capables d'encadrer les déposants et de les aider à surmonter les erreurs qu'ils ont commis à un moment de leur vie».