Spectacle de : Texte : Jean-Pierre Siméon Traduction : Sonia Zarg Ayouna Mise en scène et décors : Noureddine El Ati Jeu : Bahram Aloui, Aymen Ayari, Fethi Boushila, Sonia Zarg Ayouna Construction des décors : Taoufik El Ati, Kamel Jemii, Faouzi Soltani Menuiseries : Raouf Arbi Peintures : Houcine Chikhaoui Graphismes : Ines Zarg Ayouna Production : Théâtre de l¹Etoile du Nord avec l'aide du ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine Durée de la représentation : 1H10
A propos de l'auteur : Jean Pierre Siméon Poète, romancier, dramaturge, critique, Jean-Pierre Siméon est né en 1950 à Paris. Professeur agrégé de Lettres Modernes, il a longtemps enseigné à l¹Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Clermont-Ferrand, la ville où il réside. Depuis 2001, il est directeur artistique du Printemps des poètes. Il a fondé avec Christian Schiaretti le festival Les Langagières à la Comédie de Reims. Il est désormais poète associé au TNP de Villeurbanne, et enseigne parallèlement à l'ENSATT de Lyon au côté de Enzo Cormann. Il dirige par ailleurs avec Jean-Marie Barnaud la collection «Grands Fonds» à Cheyne Editeur, maison qui accueille depuis une vingtaine d'années son ¦uvre poétique qui lui a valu de nombreux prix (prix Artaud 1984, prix Apollinaire 1994, grand prix du Mont Saint-Michel 1998, prix Max Jacob 2006). Son oeuvre théâtrale fait l'objet de nombreuses mises en scène et lectures.
A propos de la pièce : Je rêve d'un texte qui règle son compte (non pas définitivement puisqu'on n'en finit jamais, du moins, radicalement) à l'homme de guerre, cet éternel masculin. Parole d'une femme, libérée autant qu'il se peut du dolorisme que lui assignent des conventions millénaires, parole dressée en invective brutale et sans rémission face à la merde (il faut ici un mot net et absolu) du meurtre perpétuel. Stabat mater furiosa, donc; et non point dolorosa... A d'autres le pathétique qui s'accommode de la fatalité. Je veux une parole comme l'effet d'une conscience excédée, noir précipité du malheur, de la raison et de la colère. Non pas un cri qui comble le silence sur les ruines mais qui accuse le vide. Seul l'excès d'une conscience à bout d'elle-même est à la mesure de ce défaut d'humanité qui depuis l'aube des temps donne lieu et emploi à la mâle ivresse de la tuerie. Je rêve d'une parole dont on ne se remet pas, non en raison de sa violence mais parce qu'elle porte en elle une évidence sans réplique. Jean-Pierre Siméon
Calendrier des représentations : En français : à 19H00
Jeudi 12 février 2009 Vendredi 13 février 2009 Samedi 14 février 2009
Jeudi 26 février 2009 Vendredi 27 février 2009 Samedi 28 février 2009
Jeudi 12 mars 2009 Vendredi 13 mars 2009 Samedi 14 mars 2009
Jeudi 26 mars 2009 Vendredi 27 mars 2009 Samedi 28 mars 2009