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Portrait: Majd Qasas, artiste jordanienne
Publié dans Tuniscope le 16 - 11 - 2009

Elle est comédienne remarquable mais surtout une metteuse en scène exceptionnelle. Avec un engagement et une conviction redoutable qui défend toujours la cause palestinienne, elle a présenté plusieurs pièces de théâtre. Cette jordanienne s'appelle Majd Qasas. Nous l'avons rencontré et découvert au cours des JTC, où elle participe pour la cinquième fois consécutive. Artiste jordanienne
Elle est comédienne remarquable mais surtout une metteuse en scène exceptionnelle. Avec un engagement et une conviction redoutables qui défend toujours la cause palestinienne, elle a présenté plusieurs pièces de théâtre. Cette jordanienne s'appelle Majd Qasas. Nous l'avons rencontrée et découvert au cours des JTC, où elle participe pour la cinquième fois consécutive.

Présentez vous au public tunisien.

Majd Qasas, jordanienne, comédienne et metteuse en scène et professeur de dramaturgie. J'ai aussi eu, en 2004, un mastère en théâtre de la physionomie corporelle en Angleterre. Je suis en relation avec le 4ème art depuis 34 ans, pendant lesquelles j'ai réalisé 56 pièces de théâtre. Entre temps, j'ai reçu 12 prix en tant que comédienne et metteuse en scène. Et j'ai édité aussi des livres de théâtre qui servent comme référence aux universités arabes. Le premier livre est intitulé « Introduction aux termes et genres théâtraux » et le deuxième est baptisé « les amateurs de théâtre et du danse moderne du 20ème siècle : théorie et pratique ».

Comment vous pratiquez le théâtre dans votre pays ?

Pratiquer le métier du théâtre, pendant 34 ans, dans un pays arabe n'est pas facile. Cela s'applique pour toutes les activités culturelles… mais, je pense que grâce à l'amour de notre métier, nous avons pu faire quelque chose de spécial. Bien sûr, nous ne pouvons pas parler, jusqu'à maintenant, d'un théâtre jordanien. Cependant, il existe un groupe de 4 ou 5 personnes qui s'imposent remarquablement à l'échelle arabe. Cette minorité, élitiste, a réussi à laisser une emprunte dans le monde arabe. La preuve en est, je suis continuellement invitée à tous les festivals arabes depuis 1986.

Parlez nous de votre participation aux JTC de cette année.

Je participe cette année, avec la pièce « Sans titre » que je viens de mettre en scène. Cette œuvre est très spéciale parce qu'elle traite le sujet de Jérusalem. Dans un genre qui mélange l'expression corporelle à l'expérimentation, j'ai présenté Jérusalem comme un métisse d'Opéra et de chant populaire (on a réussi à faire ce mélange malgré les nombreuses divergences des deux genres)

J'ai composé aussi des chorégraphies qui réunissent la danse moderne, le Balais et le folklore oriental avec harmonie et sans gratuité. Chaque acte théâtral, est justifier par un signifiant sémiologique qui envisage un message, un avis, une position… et je précise que mon chant sémiologique est aussi accessible que commun avec le public. En effet, les codes que je propose au public sont faciles à comprendre.

Concernant la musique, je travaillais sur plusieurs registres variés et significatifs. A « Sans titre », il y a Omm kalthoum, Abdel Halim Hafed et Chaaben Abdel Rihim. Trois chansons qui marquent le monde arabe dans trois dates clés différentes. Et tous montrent à quel degré le monde arabe est dans l'impasse.

« Sans titre » incorpore une réunion entre dirigeants de pays arabes avec la comédie Dell'arte dans un théâtre cynique et très dramatique.

Quel est le message que vous portez à travers « Sans titre » ?

Cette œuvre est faite pour perturber les sentiments des peuples arabes. Parce que je pense que nous sommes devenus frigides et passifs face aux scènes de violence et de mort affichées, quotidiennement, sur nos télévisions.

Je pense que le vrai artiste est celui qui porte sa voix au peuple et qui parle du peuple au peuple. Le vrai artiste est celui qui défend la liberté, une paix juste et une vie meilleure.

Qu'est ce que vous pensez de cette édition des JTC ?

Ce que j'apprécie dans ce festival est l'ouverture de sa direction qui a un sens d'écoute attentif aux critiques. La dernière édition, nous avons avancé des remarques qui sont mis en considération cette année. Donc, je pense que le festival sera réussit. cette année, grâce aux spectacles de qualité qui sont présents. En plus, le programme en parallèle est plus riche, ce qui favorise l'échange entre artistes et fait la valeur ajoutée du festival. Du côté de l'organisation, je suis contente de l'amélioration qui s'est faite.


Un dernier mot ?
Je suis fière de participer aux journées théâtrales de Carthage, un festival prestigieux, qui réunit arabes et africains. Je souhaite aux JTC, la réussite et pour le théâtre tunisien un joyeux centenaire pleins de réussite.


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