L'affaire Sofiène Chourabi et Nadhir Guetari a mis les lumières sur le phénomène des Tunisiens séquestrés ou kidnappés en Libye. Depuis le début de la guerre en Libye près d'une centaine de cas de kidnapping ou de séquestration, dont les victimes sont tunisiennes, ont été enregistrés. Les négociations ont permis la libération de plus de 80 d'entre eux, rapporte le journal Akher Khabar. Ces séquestrations ont différents motifs : politique, financier ou parfois personnel. Quant aux deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Guetari, selon Akher Khabar, les motifs et les parties qui les détiennent en otages restent inconnus. Leur première arrestation, le 3 septembre 2014, est attribuée aux gardes des installations pétrolières de Barqa (un groupe proche de Khalifa Haftar) qui les auraient relâchés sans preuve sauf un document vague et signé au tribunal d'appel de Benghazi...