Comme le dossier de la restitution des biens mal acquis n'avance pas et des informations sur une éventuelle levée des sanctions contre les 2 anciens présidents, tunisien et égyptien, Ben Ali et Moubarak, pointe à l'horizon, dans des pays européens, Transparency International a décidé de réagir et a demandé aux ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'Union Européenne, UE, à maintenir les sanctions. L'UE est appelée, ainsi, à fournir son assistance aux autorités des deux pays pour enquêter et poursuivre les dirigeants déchus et leurs complices. Transparency a demandé, également, de continuer à soutenir les citoyens tunisiens et égyptiens et à une plus large échelle la région MENA, pour prévenir la corruption et le vol de biens publics. Des actifs mal acquis, des milliards de dollars ont été obtenus par les dirigeants évincés qui ont abusé de leur pouvoir pour piller les ressources publiques en Egypte, en Tunisie et au Yémen. Cet argent reste bloqué dans des banques à l'étranger, dont beaucoup sont situées dans l'Union européenne, au lieu d'être utilisé pour construire des hôpitaux et des écoles, ou alimenter la croissance économique dans la région, souligne Transparency International.