Nous avons reçu à publier l'article ci-après rédigé par notre collaboratrice ‘Mouna Ben Abderehmene', comme réplique à un article ayant été publié par le journaliste ‘Nicolas Beau'. « Au royaume des aveugles, le borgne est Roi », un proverbe qui sied parfaitement à cette Tunisie des traitres ou les mercenaires se font désormais Rois capables d'acheter l'honneur des hommes à un vil prix, de débiter les théories les plus fallacieuses et de comploter les scénarios les plus invraisemblables pour déstabiliser la souveraineté d'un pays. Avec cette médiocrité ambiante et cette cupidité galopante Nicolas Beau qui se présente comme journaliste d'investigation est devenu par la magie de l'imposture complaisante le grand manœuvrier de l'échiquier politique tunisien dézinguant les tunisiens patriotes et envoutant les sans foi ni loi . Rendu célèbre avec son livre « Notre ami Ben Ali » sorti en 1999 et « Quand le Maroc sera islamiste » co-écrit en 2006 avec sa consœur Catherine Graciet poursuivie pour chantage au Roi du Maroc Mohamed VI à qui elle exigé 1 Million d'Euros, Nicolas Beau travaille à la carte et fait du sur-mesure selon les plans et les agendas de ses bienfaiteurs. Son dernier article témoigne de ces basses manœuvres et est révélateur de ce qu'est advenue de la Tunisie post-révolution ou les mercenaires et les maitres chanteurs règnent en Rois capables de faire et de défaire les carrières des commis de l'Etat légitimistes qui n'ont juré loyauté qu'à la Patrie et fidélité qu'à la République. Son pamphlet sur ce coup d'état qui se fomentait est grotesque et ses accusations contre l'ex- ministre de l'intérieur Lotfi Brahem témoigne de ces pratiques de caniveau utilisées par la nouvelle élite politique capable de tout vendre pour réaliser ses desseins macabres. Le « réquisitoire sur mesure » largement relayé par les sbires du nouveau système est le fruit d'une machination finement orchestrée entre le mercenaire Nicolas Beau et ses donneurs qui se sont alliés pour éliminer un patriote souverainiste qui ne badine pas avec l'indépendance de son pays. Triste sort pour cette Tunisie, désormais otage de politicards vils et sans vergogne, qui par de tels agissements, permettent à un mercenaire étranger de décider de l'avenir de Tunisiens libres et indépendants. Mouna Ben Abderahmene