Jusqu'au jour d'aujourd'hui, et malgré la signature par les représentants de l'Union européenne et de la Tunisie, le lundi 11 Décembre 2017, d'un mémorandum relatif à l'application à partir de l'année 2018 de l'accord du ciel ouvert OPEN SKY, devant entraîner une amélioration de l'accès au marché pour les compagnies aériennes, et offrir aux passagers une meilleure connectivité, un choix plus large et des tarifs moins élevés, nous n'en avons encore rien vu. Rappelons que lors de sa rencontre à Tunis, le vendredi 26 Octobre 2018, avec le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le Chef du gouvernement Youssef Chahed avait souligné que la Tunisie était fin prête à mettre en œuvre l'accord Open Sky, indiquant que notre pays avait demandé à l'Union européenne d'accélérer les procédures, ce qui contribuerait à la création d'un nouveau climat économique en Tunisie. Ceci dit, vu que les choses ont stagné durant 2018, l'Union européenne s'apprêterait à mettre la pression sur la Tunisie pour la pousser à respecter les termes du « partenariat privilégié » de l'Open Sky. A noter que ce processus ouvrirait grand les portes du ciel, et doperait les emplois. Dans ce contexte, le président de la Conect, Tarak Chérif, a estimé qu'« on peut créer avec l'Open Sky, dans les différents supports du tourisme, 300 000, voire 400 000 emplois », néanmoins, a-t-il dit, « la décision reste entre les mains du pouvoir exécutif. » Quels moyens l'Union européenne compte-t-elle utiliser pour faire pression sur la Tunisie ?