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Mohamed Bouderbala, le signataire du contrat avec la société canadienne, qui a prétendu que c'était au profit de Nabil Karoui, n'est qu'un nom fictif !
L'opinion publique tunisienne a été ébranlée depuis avant-hier après la publication de documents sur un site Web du gouvernement américain selon lesquels Nabil Karoui aurait signé un contrat avec une société canadienne dénommée « Dickens & Madson, Inc« , afin que ladite société mette « la pression sur les gouvernements des Etats-Unis et de Russie ainsi que sur l'Union européenne, les Nations-Unies et d'autres organisations internationales en vue de l'accès de Nabil Karoui à la présidence de la République tunisienne. » Il est important de noter dans le document publié que la personne qui a signé ledit contrat avec la société canadienne et qui a déclaré que « ce contrat est au bénéfice de Nabil Karoui et de son parti Au cœur de la Tunisie« , une personne du nom de Mohamed Bouderbala. Dans le but de lever le voile sur l'énigme et le doute qui plane sur ce soi-disant contrat dévoilé au grand jour, nous nous sommes mis à la recherche de « Mohamed Bouderbala » pour faire sa connaissance et avoir une idée sur ses activités, son historique et la nature de sa relation avec la scène politique en Tunisie et peut-être ses relations avec Nabil Karoui. Néanmoins, nos minutieuses recherches nous ont conduits, premièrement, à découvrir que sept personnes portent le nom de Mohamed Bouderbala, résidant entre la France, le Canada et les Etats-Unis d'Amérique. Dans un deuxième temps, il s'est avéré que 4 d'entre eux portent la nationalité algérienne, du fait que le nom de famille « Bouderbala » étant courant en Algérie. En poursuivant nos recherches sur les 3 autres personnes de nationalité tunisienne (nous avons préféré ne pas mentionner leur nom ou leur pays de résidence pour éviter tout inconvénient dû à des noms similaires), nous avons découvert que l'un des trois est un jeune étudiant qui poursuit ses études à l'étranger après avoir obtenu une bourse et qui n'a aucune relation avec l'affaire. Quant à la deuxième personne, il s'agit d‘un pharmacien travaillant dans une unité de production pharmaceutique, et qui n'a lui aussi aucune relation avec cette affaire. Pour ce qui est de la troisième personne, c'est est un jeune homme spécialisé dans la gestion des entreprises économiques et il nous a assuré qu'il n'avait rien à voir avec la politique et les personnalités politiques en Tunisie et qu'il ne s'intéresse qu'à son travail et son avenir, et qu'il craint de voir son nom impliqué dans des situations floues, de peur que cela ne lui porte préjudice avec les sociétés avec lesquelles il collabore et que cela puisse affecter son travail. Et à l'issue de nos recherches menées durant 24 heures, il ressort clairement des données préliminaires que le nom de Mohamed Bouderbala, qui figure dans le document, est un nom fictif utilisé pour dissimuler la partie qui a signé le contrat avec la société canadienne ou pour donner du sérieux et de l'authenticité au document publié. Objectivement, nous ne pouvons pas déclarer l'innocence de Nabil Karoui vis-à-vis de la signature de ce soi-disant contrat et nous ne pouvons ni reconnaître et ni confirmer son implication dans cette affaire, mais nous avons bien le droit de nous poser de nombreuses questions raisonnables et logiques : 1 – Qui donc se cache derrière le faux nom qui a signé le contrat, et quelle est la partie qui se cache également derrière ? 2 – Avant le 19 Août, Nabil Karoui était interdit de voyager et menacé de prison. Est-il raisonnable pour qu'il dépense beaucoup d'argent pour rencontrer des responsables alors qu'il est dans l'impossibilité de voyager ? 3 – Pourquoi ces documents ont été publiés 4 jours seulement avant la date des élections législatives ? 4 – Est-il raisonnable pour que Nabil Karoui fasse appel à une société de relations canadienne alors que dans son entourage se trouvent de nombreuses personnalités influentes qui peuvent l'aider à l'extérieur, à l'instar de Tarek Ben Ammar ? La seule réponse à ces questions peut révéler le mystère de ce contrat signé avec la société canadienne ainsi que ses objectifs réels, sachant que Tunivisions a tenté d'entrer en contact avec la société canadienne Disckens & Madson Canada, Inc, laquelle n'a pas fourni d'explications sur le sujet, mais qui s'est engagée à publier un communiqué dans les prochaines heures. Nous y reviendrons dès que possible avec du nouveau… Source