Dans un article publié le lundi 4 Novembre 2019, la Banque Mondiale aurait appelé les dirigeants élus en Tunisie, à « assumer leurs responsabilités et à traiter la question qui est devenue l'un des dilemmes les plus évidents dans le pays, notamment le gaspillage de la ressource naturelle la plus importante du pays en la fournissant aux consommateurs à très peu de frais. » La même source a indiqué dans le rapport rédigé par deux experts du Bureau de la Banque mondiale à Tunis, dont Antonius Verheijen, que la plus part du temps, aucun ajustement tarifaire n'est apporté sous prétexte qu'il affectera les pauvres de manière disproportionnée. L'article revient sur les conclusions d'une étude de la Banque mondiale, élaborée en 2018, qui soulignent que « l'ajustement des tarifs aux niveaux de recouvrement des coûts n'aura qu'un impact négligeable sur les pauvres ». L'étude a démontré également qu'étant donné que les 20% des ménages les plus riches consomment quatre fois plus que les 20% les plus pauvres, ces derniers recevront beaucoup plus d'aide de l'Etat. L'article a noté entre-autres que les faibles tarifs de l'eau augmentaient les inégalités et privaient la Tunisie de ressources non renouvelables. Source