Jamel Gharbi, 62 ans, conseiller régional socialiste en France, d'origine tunisienne, a été violemment agressé jeudi dernier à Bizerte, a publié ‘'Le Figaro''. Cette agression a eu lieu au moment où M. Gharbi, conseiller régional PS de Sarthe et chargé de mission à la mairie du Mans, se promenait en famille aux environs du port de Bizerte. Selon le magazine français, il aurait été roué de coups par "environ 50 personnes affiliées au courant salafiste" et armées de gourdins et de matraques. "J'ai vu qu'ils regardaient mon épouse et ma fille, d'une façon haineuse en raison de vêtements d'été qui n'avaient pourtant rien de provoquant !" raconte le conseiller régional, d'origine tunisienne. "Ils nous disaient qu'on était dans un pays islamiste et j'ai vite compris que ça allait dégénérer. J'ai crié à ma fille et ma femme de s'enfuir et les agresseurs se sont rués sur moi pour me frapper à coups de poings, de pieds et de bâtons. Si j'étais tombé à terre, je pense qu'ils m'auraient lynché", a-t'il ajouté. Jamel Gharbi, qui est rentré en urgence en France avec sa famille, s'est vu accorder un repos de 15 jours. Il a porté plainte pour agression. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, l'a contacté pour lui apporter son soutien. Voici l'article publié par Le Figaro Un conseiller régional socialiste des Pays de la Loire a porté plainte après avoir été roué de coups à Bizerte (Tunisie) par des militants islamistes opposés à un festival culturel, a-t-il indiqué aujourd'hui, une agression dénoncée par le président de la région, Jacques Auxiette (PS). Jamel Gharbi, 62 ans, élu régional PS dans la Sarthe depuis 2010 et chargé de mission à la ville du Mans, se promenait en compagnie de sa femme et de sa fille de 12 ans dans le quartier du port de Bizerte, ville dont il est originaire, dans la soirée de jeudi, quand il a été violemment pris à partie. "Nous avons croisé un groupe d'une cinquantaine de salafistes qui les ont agressées verbalement en raison de leurs vêtements d'été, qui n'avaient pourtant rien de choquant", a-t-il déclaré. Après avoir crié à ses proches de s'enfuir, il a vu les agresseurs se ruer sur lui et le "frapper à coups de matraques et de gourdins", a-t-il indiqué. "Personne ne m'a secouru. Je n'ai dû mon salut qu'au fait que j'ai réussi à m'enfuir. Si j'étais tombé à terre, ils m'auraient lynché". L'agression s'est déroulée le 16 août, en marge de la soirée de clôture du festival de Bizerte qui avait été ciblée, selon le ministère de l'Intérieur tunisien, par "environ 200 personnes affiliées au courant salafiste" et armées, selon des témoins, de sabres et de bâtons. Cinq autres blessés ont été recensés. Victime de nombreuses contusions et choqué, ainsi que ses proches, M. Gharbi, qui s'est vu prescrire 15 jours d'ITT (incapacité totale de travail), est rentré en urgence en France avec sa famille, après avoir porté plainte et avoir été pris en charge par l'ambassade de France. Le ministre des Affaires étrangères "Laurent Fabius m'a appelé pour me soutenir", a précisé Jamel Gharbi.