Jusqu'à une heure tardive, samedi soir 25 Janvier 2014, les tunisiens sont restés figés devant leur poste de télévision en attente de l'apparition de Mehdi Jomâa pour annoncer la formation de son gouvernement. Les journalistes qui étaient là, au Palais de Carthage, ont été tous déçus sans connaître les raisons de ce retard, mais à un moment donné, Mehdi Jomâa est apparu, après avoir rencontré Moncef Marzouki, et prononcé un petit discours devant la presse affirmant que sa sécurité personnelle était menacée. Le nouveau Chef du gouvernement élu par le Dialogue National, a assuré avoir reçu des menaces de mort sans toutefois préciser toutefois, les parties qui l'ont menacé. Répondant à une question posée par l'un des journalistes, Jomâa, a déclaré qu'il n'était pas plus menacé que les autres et que les mesures prises pour sa sécurité personnelle sont normales. De ce fait, selon la loi, le président de la République Moncef Marzouki devrait charger de nouveau Mehdi Jomâa ou une personnalité pour former le nouveau gouvernement, et ce, dans un délai de 15 jours. Qui se joue donc du sort de la Tunisie et à qui profite ce ''retard'' imprévu ? Car, à chaque fois qu'on se rapproche du dénouement de la crise politique, un ''OS'' sugit de nouveau pour tout foutre en l'air...