J'ai reçu récemment, de façon détournée, un mail d'un ancien prétendu ami qui a senti le besoin de commenter mon article sur Mustapha Kamel Nabli de la manière suivante : « A qui la prochaine volte-face, Mansour ? ». Mon Dieu ! Combien certaines phrases prononcées par certains sont autobiographiques ! Si mes souvenirs sont bons, la volte-face est perceptible chez ceux qui ont frappé à toutes les portes pour tirer profit de toutes les situations. Comme par exemple de tirer profit d'un système en veillant à ne pas trop s'en dévoiler et, à la chute de ce système, de s'activer à se trouver un strapontin dans le PDP par exemple et autres formations, tour à tour, pour faire oublier ses flirts d'un temps révolu et désormais discrédité. C'est vrai que la chirurgie fait des miracles en matière de recouvrement de virginité ! Que Dieu soit avec ceux qui en ont besoin. Le plus cynique dans cette situation, c'est que de telles gens font des reproches à ceux qui sont restés indépendants, après janvier 2014, malgré de nombreuses sollicitations, libres de tout engagement autre que celui de reconnaître, dans la relativité des choses, les mérites et de souligner les carences, autre que de soutenir dans l'absolu une vision éclairée, tolérante et civile de la Tunisie, refusant toute invitation à reprendre un quelconque intégration partisane, au moins jusqu'à ce que l'Etat ne reprenne ses vrais états et que certaines personnes retrouvent leurs esprits. Ces gens, donc, supportent mal une éthique dont ils sont incapables et courent vers le dénigrement pour se cacher de toutes leurs manigances. Nous comprenons leur papillonnage partisan et leurs calculs de circonstance ; puissent-ils se résigner de notre liberté d'opinion ! Car la Tunisie est en train de changer et attend des siens qu'ils changent de pratique et qu'ils aient pour principe LE RESPECT.