La presse tunisienne est en pleine ébullition, les réseaux sociaux s'enflamment et les spéculations sur la nature du prochain gouvernement et ses composantes battent les records GuinnessIens. Gouvernement d'Union Nationale ? Gouvernement de Technocrates ? Gouvernement de Sauvetage ? Gouvernement Partisan ? Gouvernement d'Alliance ? Des luttes féroces alimentent les arcanes du pouvoir et BCE, nouvellement intronisé Président élu de la 2 ème République devra contenir avec doigté et sagesse les appétits d'un Front Populaire revanchard, les ambitions d'un Afek gonflé par ses résultats, la quête de légitimité d'un UPL hétérogène et le désir de partage d'un Ennahda de plus en plus consensuel. Les enjeux sont énormes, les attentes encore plus et la période de grâce impartie au nouveau Gouvernement, quelque soit sa couleur, sera de courte durée. Il est désormais permis d'espérer que le consensus règne afin d'amorcer ce nouveau mandat avec des mesures spectaculaires qui amélioreront la vie des tunisiens. Plus que récompenser l'allégeance et distribuer les portefeuilles ministériels , BCE, en vieux briscard de la politique et en vrai patriote, tranchera certainement pour la compétence, le dévouement et le mérite par respect à ses promesses électorales premièrement, par égard aux attentes du peuple deuxièmement et enfin par devoir national pour ne pas décevoir les millions de tunisiens. las par un règne calamiteux du premier gouvernement partisan. BCE sait mieux que quiconque que le peuple a changé. La Tunisie aussi. Les tunisiens veulent rompre définitivement avec l'indigence d'idées, le misérabilisme politicien et les reformes homéopathiques. Ils veulent la vraie révolution. La révolution économique qui portera la Tunisie au rang des pays développés et prospères. L'urgence appelle à ce que BCE s'appuie sur un Chef d'Orchestre intelligent et audacieux pour tirer profit des énormes richesses humaines et naturelles dont regorgent le pays. Un chef d'orchestre vaillant pour réussir avec brio le défi énergétique du pays. Un chef d'orchestre courageux pour amorcer les reformes draconiennes pour sortir l'administration de sa léthargie. Un chef d'orchestre visionnaire et expert pour baliser les contours d'une Tunisie Singapouriste. Un chef d'orchestre souverainiste qui n'obéit pas aux diktats des grandes puissances qui ont déjà construit leurs économies mais qui obéit aux exigences de son peuple pour une vie meilleure et un bien etre garanti. Les défis sont énormes et les yeux des tunisiens sont rivés vers BCE et son nouveau chef d'orchestre pour capitaliser sur les acquis de cette transition démocratique et réussir enfin la vraie révolution, la « Révolution Economique » de la 2 ème république.