Après le match entre la Tunisie et la Guinée équatoriale lors de la coupe d'Afrique des Nations 2015, et qui s'est soldé par la défaite contestée des aigles de Carthage , les étudiants noirs résident en Tunisie ont subi des actes de violences physiques et verbales, expressions d'un racisme condamnable. Et depuis, la toile est partagée entre agressions écrites et désolations. Les retombés de cette élimination , ne rimeraient cependant pas avec l'esprit de fair-play recommandé en milieu sportif. A la sortie de ce match qui opposait les Aigles de Carthage de la Tunisie aux Sily National de la Guinée en Guinée Equatoriale, des actes de racisme ont été constatées dans certains quartiers de la capitale à l'égard de quelques étudiants africains en Tunisie. Après état de cette situation inacceptable par quelques médias nationaux et internationaux, c'est autour des internautes de se faire entendre. Pour certains les tunisiens seraient racistes, ce qui justifierait ces actes démesurés. La défaite des aigles de Carthage, n'aura été que le prétexte pour affirmer ce caractère ancré en et de réveiller leur démons intérieurs. Certains étudiants étrangers résidents à Tunis affirment qu'ils ont été victimes d'actes racistes bien avant ce match. Les commentaires des étudiants africains en Tunisie sont partagés entre colère, révolte, injures, inquiétude, indignation voir regret d'y vivre dans cette terre d'accueil. Quant aux non-résidents, ce n'est que tristesse et désolation. La réaction des Tunisiens quant à elle, tente de montrer que ces actes ne représente pas la Tunisie entière, mais une minorité de Tunisiens, tout en exprimant la profonde désolation face à ce genre d'attitude. D'autres affirment que les Tunisiens ne seraient pas raciste et qu'il s'agirait plutôt d'une extrapolation des faits qui ternie l'image du pays à l'international. Des échanges froids qui devraient inquiéter les Tunisiens et inviter à réfléchir profondément sur cette question d'autant plus que la toile peut attiser le feu en transformant de simples actes virtuels en violence qui peut devenir incontrôlable et néfaste pour le bon vivre en communauté.