Des banques tunisiennes, il n'en existe peut-être pas beaucoup en Afrique, par contre, des experts et des banquiers, il y en a. Et qui plus est, ils font partie du Club des dirigeants des banques et établissements de crédits d'Afrique (CBECA). Le CBECA organisera, du 10 au 12 février 2011 à Libreville au Gabon, ses journées professionnelles annuelles. Parmi les thématiques qui seront traitées, «Les avancées de la réglementation prudentielle dans la banque», «Les avancées de la réglementation prudentielle et leur application en Afrique Centrale», «Les mutations dans la géographie du capital des banques africaines, et leurs conséquences possibles à terme» seront présentées par Dhafer Saïdane, Professeur Skema Business School et Université de Lille et conseiller du CBECA. La problématique du financement des PME/PMI sera également à l'ordre du jour ainsi que l'action des entrepreneurs en Afrique. Emmanuel Carrere, administrateur de la BAD pour la France, l'Italie et la Belgique, interviendra pour parler de l'après-crise, de quelle nouvelle stratégie pour la BAD, et de quelles opportunités pour le secteur privé". Une intervention à propos des «relations possibles entre le Club des dirigeants de banques et établissements de crédit et l'Union des banques maghrébines (UBM)» sera présentée par Driss FARES, secrétaire général de l'UBM, et Moez Joudi proposera à l'assistance un témoignage sur la mission de l'Institut tunisien des administrateurs. Une autre thématique fera l'objet de ces rencontres ayant trait à «l'évolution de l'informatique bancaire: enjeu stratégique pour l'activité bancaire en Afrique». Elle sera assurée par Georges Ayoub de la société Delta Informatique. A rappeler pour finir que le CBECA est présidé par Lala Moulate, âgée de 47 ans et directrice générale de Bank of Africa Côte d'Ivoire. Il a pour vocation d'éclairer ses membres aux enjeux stratégiques des secteurs financier et bancaire et de susciter et faciliter la réflexion sur les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en uvre pour les réaliser. Le Club organise à cet effet deux rencontres chaque année dans une capitale africaine, à l'invitation d'une association professionnelle.