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Tunisie - Politique: Assez de parole, place à l'écoute
Publié dans WMC actualités le 16 - 07 - 2011

Le discours des citoyens à l'égard des partis politiques est quasiment le même depuis des mois. Les citoyens se «plaignent» de la profusion des partis et du fait qu'ils ne connaissent pas leurs programmes. Ils les invitent à faire connaître ces programmes afin qu'ils puissent se déterminer. Tous les sondages réalisés jusqu'ici mettent, à ce propos, en exergue le fait qu'une majorité de citoyens ne sait pas pour qui ils vont voter le 23 octobre 2011.
Ce message en cache-t-il un autre? Certainement. Les citoyens nous disent qu'il faut privilégier le débat. Car, eux aussi ont droit au chapitre de la communication. Celle-ci ne se résume pas à un émetteur. Les spécialistes savent que le processus de communication est fait d'un émetteur, mais aussi d'un récepteur et d'un feed-back.
Or, que remarque-t-on aujourd'hui? Nous remarquons que tout le monde veut parler, défendre ses idées, les imposer souvent avec, quelquefois, de la violence aussi bien verbale que physique: affrontements, barrages sur les routes, grèves et sit-in illimités jusqu'à satisfaction des revendications.
Jouer égoïste
Le Premier ministre du gouvernement de transition, Béji Caïd Essebsi, qui n'était pas, le 13 juillet 2011, dans sa prestation devant les membres de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique, à sa première déclaration sur la situation économique délicate que traverse le pays en raison de l'ampleur prise par le niveau de chômage et de la poursuite des revendications et manifestations qui handicapent le rendement des entreprises, a évoqué un chaos administratif, économique et médiatique.
Pourtant, rien n'y fait. Le pays s'est réveillé, le lendemain, avec la même volonté de parler, de crier, de vociférer et d'agir, d'une manière générale, dans une seule et unique direction: refuser d'œuvrer dans le sens de l'intérêt général et jouer, donc, égoïste.
Une quasi myopie qui privilégie la parole et qui refuse l'écoute notamment celle de la majorité, appelée silencieuse; celle qui ne pense qu'à une chose: que la révolution du 14 janvier 2011 lui apporte un mieux-être à tous les niveaux.
Or, force est de constater que le pays est mal parti. Parce que tout un chacun veut parler et refuse de voir bel et bien plus loin que le bout de son nez.
Sur ce plan, le pays regorge de personnes qui avancent avec des «Il n'y a qu'à…», avec des solutions toutes faites, qui ne peuvent être appliquées parce que, précisément, contrariées le jour où elles viendraient à être appliquées par les réalités du terrain.
Une écoute loin d'être active
Privilégiant le discours sur l'écoute, les principaux acteurs de la société n'écoutent, donc, pas, mais entendent. La différence est de taille. Une écoute est, par essence, active. Elle nécessite une certaine empathie qui oblige à se mettre à la place de l'autre. A juger sa situation et à agir afin qu'il puisse dépasser les problèmes auxquels il est confronté.
C'est loin d'être le cas. Les nombreux grévistes, à commencer par ceux de la douane et de la police, qui ont failli, pendant des jours, à leur obligation d'assurer un service des plus délicats pour la vie de la nation, veulent parler. Ils ne se soucient que peu -malgré des discours de façade- de l'économie du pays ou encore de la sécurité des citoyens. Donc de la voix de la nation.
C'est également le cas de ces centaines de demandeurs d'emplois qui bloquent les routes empêchant les entreprises de fonctionner. Et qui, par leurs agissements, aggravent encore davantage la situation de l'emploi dans les régions.
On peut comprendre qu'ils aient été spoliés de leurs droits pendant des décennies. Mais trop, c'est trop.
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