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Maroc-Reportage : Rabat, un après-midi de septembre 2011
Publié dans WMC actualités le 01 - 10 - 2011

Samedi 24 septembre 2011, Place du 16 Novembre 1955, 16 heures. Assis sur des bancs publics, les Rabatois prennent un peu d'air frais dans ce lieu parmi les plus fréquentés de la capitale marocaine.
La Place du 16 Novembre, qui accueille un jardin fleuri, et dont le nom rappelle un épisode des plus glorieux de l'histoire du Maroc, le retour d'exil du Roi Mohamed V (1909 -1961), est située sur les hauteurs de Rabat.
Des enfants font un petit tour en bicyclette ou jouent au skate-board devant les parents qui discutent tout en mangeant des glibettes ou des cacahouètes.
Non loin de là, à peine 100 mètres, d'autres Rabatois font une énième visite à ce qui tient lieu de premier monument de la ville: le Mausolée Mohamed V, où est enterré le père de l'indépendance du Maroc, mais aussi deux de ses fils, le roi Hassan II (1929-1999), et le prince Moulay Abdallah.
Le Mausolée fait face à un autre grand monument de la ville: la Tour Hassan, qui atteint 44 mètres. Un édifice (un minaret et les colonnes d'une mosquée) construit par le khalife Almohade Yacoub El Mansour (XIIe siècle). Il s'agit en effet des restes d'un grand projet nourri par ce khalife qui a régné sur le Maroc au XIIème siècle: construire une des plus grandes mosquées du monde musulman de l'époque, dont les travaux ont été abandonnés après sa mort. La colonnade de l'édifice a été endommagée par un tremblement de terre.
Barbe blanche et chèche de la même couleur
Les marches qui conduisent aux tombeaux sont le lieu privilégié de tous ceux qui viennent prendre une photo souvenir. Les photos prennent toujours en arrière plan les gardes du Mausolée qui portent un pantalon et une chemise blanche surmontés d'une cape rouge et d'une chéchia bleu marquée de deux losanges blancs.
Quelques touristes, venus en autocars, se mêlent à la foule compacte des visiteurs. José et Maria, qui vivent à Barcelone, demandent à Fatima de les prendre en photo, qui parle un parfait espagnol. Marocaine, la soixantaine, femme de chambre dans un hôtel de Rabat, elle est originaire du nord du pays. Précisément de Tétouan, ville du nord du Royaume que les Espagnols ont colonisée de 1939 à 1956.
Du balcon du Mausolée Mohamed V, seul point d'accès pour le grand public offrant une vue sur les trois tombeaux, Mokhtar, barbe blanche et chèche de la même couleur, habitant Laâyoune, principale province sud du Royaume, récite des sourates du Coran. Il est à Rabat pour seulement quelques jours. Le temps d'inscrire sa fille cadette, Aïcha, boursière, qui entame, en cette rentrée 2011, des études de médecine.
Rencontré sur les lieux, Siradiou est Guinéen. Il est lui aussi étudiant à la Faculté de médecine de l'université Mohamed V de Rabat. Il aime beaucoup son pays d'accueil et souhaite, peut-être, s'y installer. Il est du reste fiancé à une noire marocaine, Samia, sage femme de son état, qu'il a connue dans un hôpital de la ville alors qu'il faisait une garde.
Originaire d'une oasis du sud, Samira fait partie de ces nombreux Marocains noirs qui se sont intégrés, à travers l'histoire, dans la population marocaine. «On oublie, souligne fièrement Samira, que le sultan alaouite, nom de la dynastie qui gouverne le pays depuis 1659, Moulay Ismaël (1672-1727) a étendu son pouvoir jusqu'aux frontières du Sénégal».
De plus, Maliens, Nigériens, Soudanais ou encore Sénégalais: le Maroc fut longtemps une terre d'accueil pour de nombreux Subsahariens. Certains de ces Subsahariens venaient apprendre les préceptes de l'Islam ou en pèlerinage à Fès, troisième ville du Maroc.
Une bonne partie de tous ces visiteurs est amenée sur ces lieux grâce au tramway. Celui-ci est rentré en fonction en mai 2011. Couvrant une distance de 22 kilomètres, il dessert les villes de Rabat et de Salé, séparés par le fleuve Bouregreg.
Le groupe CDG prend le relais?
La vallée de ce fleuve est au centre de deux grands projets qui nourrissent beaucoup d'espoir pour la capitale du Maroc. Résidences, hôtels, cafés, commerces et musées et la Cité des Arts et de la Culture doivent être plantés à quelques pas de l'Océan Atlantique.
Les deux projets sont encore à l'ordre du jour malgré «le retard pris», nous dit Rachid, la quarantaine, banquier, rencontré dans un café sur le bord du fleuve Bouregreg.
Aussi bien la société Al Maabar que celle de Sama Dubai, toutes deux émiraties, qui devaient financer ces deux grands projets, «ne seraient plus dans le coup». Le groupe CDG (Caisse de Dépôts et de Gestion), une des plus grandes entreprises financières du Maroc, prendrait en charge le projet, en collaboration avec l'Agence de la mise en valeur de la vallée de Bouregreg.
Cela dit, une partie du projet a été réellement accomplie. En témoigne l'inauguration de la Marina de Bouregreg qui peut accueillir jusqu'à 350 bateaux, le pont Hassan II, long de 2 Km, le Tunnel des Oueddays, qui longe la Kasbah du même nom, les allées construites sur les rives longeant l'Oued, où certains Rabatois s'adonnent au jogging, et le tramway.
Quelques trax, mobil homes et camions sont, entre autres visibles dans la vallée. Signe d'un prochain premier coup de pioche? Ils font l'objet de commentaires de la part des nombreux Rabatois qui font, ce dimanche 25 septembre 2011, de longues randonnées tout le long des rives du fleuve Bouregreg.
Au même titre que les élections législatives du 25 novembre 2011 et le projet de La loi des finances de 2012, qui vient d'être retiré par le gouvernement dirigé par Abbas El Fessi.
On y reviendra.
Prochain article : Maroc: Qui sortira vainqueur des élections du 25 novembre 2011?


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